Le budget européen présenté à la hausse par la Commission de Bruxelles sème la zizanie
Pour 2013, 7 des 12 États contributeurs nets (pays dont les retours sont inférieurs à leur contribution) se sont opposés à la hausse de 6,8 % : Royaume- Uni, France, Allemagne, Finlande, Suède, Pays-Bas et Autriche, disant qu’ils doivent eux-mêmes faire des économies budgétaires. Ils refusent l’augmentation de leur quote-part et veulent limiter la hausse des dépenses à 2,8 %, c’est-à-dire à un niveau proche de l’inflation.
« Nous avons pris des mesures drastiques aux Pays-Bas, nous ne pouvons pas accepter que le budget européen augmente » a déclaré le ministre néerlandais des Finances Jeroen Dijsselbloem.
Le projet de la Commission entrainerait une augmentation de la contribution française de 1,6 milliard d’euros.
Le Commissaire au budget Janusz Lewandowsky doit soumettre « une proposition de compromis » mardi, date limite pour sortir de l’impasse.
Andréas Mavroyanis, ministre chypriote chargé des Affaires européennes a dit croire à un accord mardi mais « ne peut pas exclure le scénario d’un échec », auquel cas la Commission devra faire une nouvelle proposition. Il a ajouté qu’un échec «risque d’empoisonner les négociations sur le budget pluriannuel 2014-2020 » à l’ordre du jour du sommet européen extraordinaire des 22 et 23 novembre.
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