Les vacances de Noël approchent et les balades sur les chemins de campagne aussi. Une activité qui peut se retrouver en confrontation avec un autre loisir de plein air : la chasse. Lors de la saison 2024-2025, seize non-chasseurs ont été victimes de balles perdues, dont trois personnes gravement atteintes. Mais ce sont les chasseurs eux-mêmes qui paient le plus lourd tribut, avec onze morts sur la même période. C'est pour tenter de limiter ces accidents que l'Office français de la biodiversité (OFB) vient de mener auprès d'eux une campagne nationale de sensibilisation à la sécurité.
Notre journaliste Sarah Finger a suivi des agents publics dans le Cantal un dimanche de décembre. Gilets pare-balles, uniformes, pistolets Glock à la ceinture, embarqués à bord de deux véhicules sur lesquels les inscriptions «OFB» et «police de l’environnement» apparaissent clairement, les trois hommes mobilisés ce matin-là ne passent pas inaperçus sur les étroites routes quasi désertes. Premier contrôle. «Bonjour, c’est la police de l’environnement ! Nous sommes là pour vous rappeler les consignes de sécurité.» L’accent cordial et le comportement enjoué d’Yves Bray, le chef de l'OFB dans le département, désamorcent rapidement d’éventuelles tensions. Durant leur opération, ses collègues et lui vérifieront permis de chasse, assurances, carnets de battues… Et s'assureront du respect des règles de sécurité de base, comme par exemple que les armes soient déchargées avant d'être transportées. Pour que la cohabitation ne vire pas au drame… 
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