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Entretien entre Emmanuel Macron, Keir Starmer, Friedrich Merz et Donald Trump
Un soldat britannique tué en Ukraine, hausse du budget de la défense, la Banque de France accusée de complicité de génocide au Rwanda, la mise en service des futures rames TGV retardée.
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Entretien entre Emmanuel Macron, Keir Starmer, Friedrich Merz et Donald Trump
Emmanuel Macron a annoncé s’être entretenu au téléphone avec le président américain Donald Trump et d’autres dirigeants européens au sujet de l’Ukraine. L’appel a duré 40 minutes, selon la présidence française.
Le Premier ministre britannique Keir Starmer et le chancelier allemand Friedrich Merz ont pris part aussi à cet entretien, d’après. “Les dirigeants ont discuté des derniers développements de la médiation engagée par les Etats Unis et salué leurs efforts pour parvenir à une paix robuste et durable en Ukraine”, a expliqué l’Elysée.
Ces trois dirigeants européens se sont réunis en début de semaine à Londres avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
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Mort d’un soldat britannique en Ukraine
Un soldat britannique a été tué en Ukraine, dans un “accident” qui s’est produit “loin des lignes de front”, a annoncé le ministère de la Défense britannique. Ce militaire observait un test de nouveaux équipements de défense par des militaires ukrainiens.
Il s’agit du premier membre de l’armée britannique tué en Ukraine depuis le début de l’invasion russe du pays, en février 2022. Le ministère de la Défense n’a donné aucune information sur le militaire tué.
Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a adressé dans un communiqué ses “plus sincères condoléances” aux proches de ce soldat. Le Royaume-Uni a par le passé reconnu qu’un “petit nombre” de soldats britanniques se trouvaient en Ukraine, pour assurer la sécurité de ses diplomates et pour soutenir l’armée ukrainienne.
L’Assemblée approuve une hausse du budget de la défense
L’Assemblée nationale a massivement approuvé la déclaration du gouvernement en faveur d’une hausse des moyens de la défense, lors d’un vote symbolique. Les députés ont approuvé cette déclaration sur “la stratégie de défense nationale, les moyens supplémentaires et les efforts industriels à engager”, avec 411 voix pour et 88 contre.
Les seuls députés à avoir voté contre sont très majoritairement issus de La France insoumise. Outre 71 députés insoumis, 12 élus communistes, quatre écologistes et un socialiste ont voté contre ce texte. Le budget 2026 prévoit d’augmenter les crédits aux armées de 6,7 milliards d’euros.
La Banque de France accusée de complicité de génocide au Rwanda
Selon la cellule investigation de Radio France et Libération, le Collectif des Parties Civiles pour le Rwanda et ses cofondateurs, Dafrose Mukarumongi et son époux Alain Gauthier, ont saisi la justice d’une plainte avec constitution de partie civile pour “complicité de génocide et crimes contre l’humanité” contre la Banque de France. La plainte a été adressée au doyen des juges d’instruction du Pôle crimes contre l’humanité du tribunal judiciaire de Paris.
Depuis plus de 30 ans, le couple Gauthier consacre sa vie à faire la lumière sur les responsabilités, notamment institutionnelles, dans le génocide des Tutsis. Avec leur collectif, ils reprochent à la Banque de France d’avoir exécuté sept transferts de fonds depuis les comptes de la Banque nationale du Rwanda - six d’entre eux entre le 5 mai et le 7 juillet 1994, en plein cœur du génocide, le septième le 1er août 1994 - pour un montant total de 3 172 119,65 francs, soit près de 500 000 euros.
Parmi les destinataires des virements, la société française Alcatel, qui fournit aujourd’hui des technologies avancées de communication comme solutions de défense. Pour les plaignants, d’autres transferts documentés par les experts auraient quant à eux pu contribuer directement à l’achat d’armes.
Retard sur la mise en service des futures rames TGV
La mise en service des futures rames de TGV, commandées à 115 exemplaires en 2018 par la SNCF à Alstom, est reportée au 1er juillet sur l’axe Paris-Lyon-Marseille au lieu de début 2026, a annoncé SNCF Voyageurs. Ce contretemps est dû à un “retard de livraison” et aux “délais d’homologation” des rames de la part du constructeur ferroviaire Alstom, a précisé le PDG de SNCF Voyageurs, Christophe Fanichet.
Il porte à deux ans le retard total de mise en service de ce train, connu sous le nom de Avelia chez Alstom et rebaptisé TGV-M par la SNCF, qui devait initialement se lancer sur les rails français pour les Jeux olympiques de 2024. Un communiqué précise que la SNCF a soumis le dossier d’autorisation de mise sur le marché du TGV-M auprès de l’Agence du rail européenne. Au 1er juillet, quatre rames seront mises en service. Elles passeront à 8 rames en circulation en septembre avant d’atteindre un total de 13 rames exploitées à la fin de l’année 2026.
L’Union européenne contre X avec Fabrice Epelboin
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