Lorsque l’État se met à soupçonner non plus ce qu’un individu fait, mais ce qu’il est, alors il cesse d’être protecteur pour devenir gestionnaire de périls. L’ennemi de la République n’est pas un imam conférencier. Ce n’est pas une enseignante en histoire-géographie. Ce n’est pas une cheffe de service en hôpital public. Ce n’est pas un élu associatif à prénom arabe. L’ennemi de la République, c’est celui qui, au nom d’elle, en dévoie le sens. Par Yazid Sabeg, Ancien Commissaire à la Diversité et à l’Égalité des Chances. |
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