Le 4 mars 2024 sera désormais une date historique, celle où pour la première fois dans le monde un pays - la France - a explicitement garanti dans sa Constitution la liberté de recourir à l’IVG. Un combat de longue haleine entamé voilà des décennies et jalonné de victoires. Celle-ci est le fruit d’une mobilisation sans faille des militantes féministes mais aussi de parlementaires qui n’ont pas lâché le morceau : de l’ancienne sénatrice communiste Laurence Cohen qui a déposé un texte en ce sens dès 2017 à sa collègue écologiste Mélanie Vogel qui a fait de même en 2022, en passant par la députée FI Mathilde Panot qui a porté le fer à l’Assemblée avec une proposition de loi qui a été adoptée...
Une mobilisation qui a conduit Emmanuel Macron - en quête de légitimité sur ce terrain - à promettre cette constitutionnalisation le 8 mars de l’année dernière. Mais du Trocadéro - où militantes et militants se sont retrouvés pour suivre en direct et célébrer cette nouvelle conquête - à Versailles - où les parlementaires étaient réunis en Congrès -, celles et ceux engagés dans cette lutte le savent : la constitutionnalisation de l’IVG est un symbole fort mais pas un aboutissement, nombre de droits restent à conquérir. À commencer par l’effectivité de l’accès à l’IVG, qui demeure dans bien des cas un parcours de la combattante. Alors, rendez-vous est donné à toutes et tous dans la rue le 8 mars pour que le symbole se traduise concrètement au quotidien.
Ce mardi sera aussi marqué par les suites de la montée en tension entre Israël et l’ONU à propos de la guerre à Gaza, le « super tuesday » aux États-Unis, le décès d’un salarié lors de l’effondrement d’un pont sur le chantier d’un métro de Toulouse, ou encore l’évaluation de Parcoursup par son comité d’éthique qui pointe notamment un problème de qualité des formations dans l’apprentissage privé. Des infos - et bien d’autres - à retrouver sur l’Humanite.fr.
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