La confrontation publique entre deux piliers de l’État, la police et la justice, crée une situation inédite en France depuis la fondation de la Ve République.
D’un côté, la police nationale, dont le directeur général (DGPN) se prononce pour la libération d’un policier placé en détention provisoire dans le cadre d’une instruction judiciaire pour violences policières commises à Marseille. Cette prise de position est couverte par Darmanin, dont l’entourage a fait savoir à France Info que « le DGPN avait toute la confiance du ministre ».
De l’autre côté, la justice, dont la plus haute instance, le Conseil supérieur de la magistrature, rappelle qu’elle est « la seule légitime pour décider du placement ou non en détention provisoire des personnes qui lui sont présentées ».
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