Le paysage s’éclaircit
Enfin. Même si la liste définitive des candidats ne sera connue que le 21 mars, on commence à y voir plus clair après les résultats inattendus des trois primaires, près d’un mois de palabres entre PS et EELV et le suspense entretenu autour de François Bayrou.
Le leader du MoDem a renoncé à une quatrième présidentielle et rallie Emmanuel Macron, espérant l’ « alliance » du « grand courant du centre français » ; les Verts, qui présentaient un candidat depuis 1974, se rangent derrière un frondeur du PS, pour que « l’écologie gagne ».
Les Français verront-ils dans ces deux événements concomitants la recomposition du paysage politique qu’ils appellent de leurs vœux ? Ou railleront-ils de classiques accords d’appareils ? Quelle que soit leur réponse, pas sûr que Macron ou Hamon puisse ravir la première place, qui semble déjà acquise à Marine Le Pen.
A tel point qu’aujourd’hui, à deux mois du premier tour, on oublierait presque l’épée de Damoclès judiciaire qui plane toujours au-dessus du candidat Fillon et pourrait encore bouleverser cette présidentielle.
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