| MERCREDI 25 NOVEMBRE 2015 | |||
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| Unité franco-américaine affichée face à l'EI |
| Les Etats-Unis et la France ont décidé mardi d'intensifier leurs opérations militaires contre l'Etat islamique (EI) en Syrie et en Irak et de coordonner leurs renseignements sur la menace intérieure après les attentats du 13 novembre."Nous ne laisserons pas abîmer le monde et, face à Daech [acronyme arabe de l'EI], nous devons avoir une réponse commune, collective et implacable", a déclaré à la presse François Hollande au terme d'un entretien d'une heure quarante avec Barack Obama à la Maison Blanche. Le président français a appelé à mener contre l'Etat islamique, avec l'appui de son homologue américain, des frappes au cœur des villes occupées et l'appui de combattants au sol. Sur le plan militaire, "il s'agit de détruire Daech partout où il se trouve, de couper ses sources de financement, de traquer ses dirigeants, de démanteler ses réseaux et de reconquérir les territoires qu'il contrôle", a énuméré François Hollande. "La priorité est la reprise des points-clés occupés par Daech en Syrie", a insisté le président français, expliquant que les bombardements français se feraient notamment contre des centres de commandement et de formation. La France et les Etats-Unis ont décidé à cette fin "d'intensifier [leurs] frappes, d'élargir leur portée, de renforcer les échanges de renseignement sur les cibles", a dit M. Hollande. Alors que les deux chefs d'Etat s'exprimaient, une opération conjointe franco-américaine a touché un centre de commandement de l'EI à Tal Afar, une ville située à l'ouest de Mossoul, en Irak. M. Hollande mène une offensive diplomatique tous azimuts pour tenter de mettre sur pied une coalition unique contre le groupe djihadiste. Après avoir vu lundi le premier ministre britannique David Cameron et Barack Obama, mardi, le président français aura un dîner informel avec la chancelière allemande Angela Merkel. Il est attendu jeudi à Moscou. |
| En Afrique, le pape se veut apôtre de la tolérance | ||||
| Nouvel horizon, nouvelle terre de mission. Le pape François commence ce mercredi une tournée de cinq jours en Afrique, qui le mènera au Kenya, en Ouganda et en République centrafricaine. C'est la première fois que Jorge Mario Bergoglio se rend sur ce continent en pleine expansion, qui compte près de 200 millions de catholiques (+ 238 % en 35 ans, pour 6 % en Europe au cours de la même période), note Voice of America. Ce voyage, le plus dangereux qu'il ait eu à effectuer jusqu'ici, devrait être placé sous le signe de la paix et du dialogue interreligieux, mais aussi de la lutte contre la pauvreté et l'exclusion – thèmes déjà abordés dans son encyclique "Laudato si" ("loué sois-tu"), centrée sur l'écologie humaine (Journal de Bangui.com). Le souverain pontife fera d'ailleurs une halte dans le bidonville de Kangemi, en périphérie de Nairobi, où il célébrera une messe vendredi ; un office que les fidèles attendent avec ferveur, observe la Deutsche Welle. D'aucuns espèrent que François s'exprimera aussi sur d'autres sujets brûlants, comme le sort des réfugiés, la corruption ou les droits des homosexuels (The Guardian). En Afrique, ces derniers sont largement ostracisés, de nombreux pays considérant les relations entre personnes du même sexe comme un crime, soulignent The Wall Street Journal et The Financial Times. Les peines de prison encourues sont variables : quatorze ans au Kenya, la perpétuité en Ouganda, où les gays persécutés lancent un appel à l'aide, rapporte The Independent. François entendra-t-il leur supplique ? Sur le plan symbolique, le principal temps fort de son périple devrait être son déplacement en République centrafricaine, théâtre d'affrontements violents entre milices chrétiennes et musulmanes. Le pape veut y faire l'éloge de l'amitié interconfessionnelle qui unit les "trois saints" de Bangui. Un exemple de tolérance à méditer. Et qui mérite bien, à ses yeux, de prendre quelques libertés avec sa propre sécurité (Crux). |
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