Pacte d'avenir pour la Bretagne: Guillaume Garot promet une "dimension sociale"
AFP/AFP/Archives - Le ministre délégué à l'Agroalimentaire, Guillaume Garot (d) et le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll, le 8 novembre 2013 à Rennes
Le
ministre délégué à l'Agroalimentaire, Guillaume Garot a déclaré samedi matin,
jour de mobilisation intersyndicale en Bretagne, qu'une "dimension sociale
sera donnée au Pacte d'avenir" lancé par le Premier ministre Jean-Marc
Ayrault mi-octobre, notamment dans l'industrie agroalimentaire.
"Hier j'étais
avec Michel Sapin le ministre du Travail, à Brest, nous avons organisé une
conférence sociale pour discuter directement avec les organisations syndicales,
ouvrières et patronales, de cette dimension sociale qui sera donnée au Pacte
d'avenir, et en particulier sur les questions agroalimentaires qui sont une
part très importante de l'économie bretonne", a déclaré M. Garot sur
Europe 1.
Interrogé sur la
manière dont le gouvernement allait répondre aux revendications des syndicats,
sur "la formation, l'accompagnement des personnes licenciées, les
conditions de travail", M. Garot a répondu : "Ce sont ces mesures que
nous allons prendre dans le Pacte d'avenir", sans donner davantage de
détails.
Les salariés sont
appelés à manifester samedi dans toute la Bretagne, à l'appel d'une
intersyndicale qui exige des mesures sociales dans le "Pacte
d'avenir" lancé par l'Etat pour tenter de trouver des solutions pérennes à
la crise, amplifiée par le rejet de l'écotaxe.
"Hier c'était
précisément le sens de cette réunion de travail: nous avons parlé des mesures
d'urgence", a-t-il dit, citant en exemple le site de l'entreprise
d'abattage de porcs Gad de Lampaul-Guimiliau (Finistère) vouée à la fermeture,
dont il a rencontré les salariés lors d'une entrevue tendue, en compagnie du
ministre du Travail Michel Sapin.
"Nous mettons en
oeuvre un contrat qui va permettre à chaque salarié licencié chez Gad, de pouvoir
toucher pendant douze mois 100% de son aide, et surtout d'être accompagné pour
rebondir, pour se former", a assuré M. Garot.
"Si une activité
porcine devait naître de nouveau à Lampaul-Guimiliau (...) il faut surtout que
l'activité qui sera présentée dans le cadre d'un projet de réindustrialisation
soit une activité viable économiquement, parce que c'est ça qui garantit
durablement les emplois", a-t-il poursuivi.
"Il faut regarder
toutes les hypothèses (...) que ce soit avec du porc, mais il faut aussi regarder
d'autres activités, parce qu'aujourd'hui la filière porcine, elle est en
fragilité", a estimé M. Garot.
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