Sécurisation de l'emploi : tensions et démissions chez les syndicats signataires de l'accord
LE MONDE | • Mis à jour le Par Francine AizicoviciDans le cortège parisien, difficile de trouver ces adhérents ou ex-adhérents de la CFDT, de la CFTC ou de la CGC qui désapprouvent le texte sur la réforme du marché du travail. Ils avaient pourtant prévus de venir, sans banderoles ni badges syndicaux, pour participer à la journée d'action du mardi 5 mars pour dénoncer cet accord national interprofessionnel (ANI) de sécurisation de l'emploi signé le 11 janvier.
Adhérents ou ex-adhérents de ces terois syndicats signataires, ils contestent ce texte et mêlent leur voix aux syndicalistes de la CGT et de FO à la veille de la présentation en conseil des ministres du projet de loi qui retranscrit cet accord.
Combien sont-ils à contester l'accord chez les syndicats signataires ? Les confédérations évacuent rapidement cette question. Pour la CFDT, aucune tête ne dépasse. "Depuis la signature de l'accord, explique-t-on, nous avons organisé des débats dans toutes les régions avec des syndicalistes CFDT et partout, les salles étaient totalement acquises à l'accord, hormis un militant par-ci, par-là."
Idem à la CFTC, où l'on "n'a pas enregistré plus de démissions que d'habitude. On ne peut pas dire qu'il y a 100 % d'adhésion à l'accord. Mais nous avons produit un tract d'explication et un argumentaire pour les militants".
"A CAUSE DE L'ANI"
Il y a pourtant eu quelques échanges internes musclés et quelques cartes d'adhésion déchirées. Jean-Pierre Ottavi, ancien secrétaire général de la CFDT métallurgie des vallées de la Seine et de l'Oise et secrétaire du comité d'entreprise de Grass Valley France, a démissionné de la CFDT le 1er mars. "A cause de l'ANI", dit-il comme plusieurs de ses collègues....
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