samedi 23 février 2013

ITALIE. L'Europe redoute le retour de Berlusconi

                                             Le Nouvel Observateur

ITALIE. L'Europe redoute le retour de Berlusconi

Créé le 22-02-2013 à 18h41 - Mis à jour le 23-02-2013 à 18h46

Son laxisme, son populisme et sa volonté de sortir de l’euro déclencheraient aussitôt une nouvelle crise financière.

                                   Silvio Berlusconi à la télévision italienne le 8 février 2013. (AGF s.r.l. / Rex Featur/REX/SIPA)
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Un spectre hante l’Europe : celui  d’ un retour d’ il "Cavaliere", remis paradoxalement en selle par la crise à laquelle il a contribué, coiffant in extremis Pier Luigi  Bersani ou le privant d’une victoire décisive.
Et si c’était lui ? La perspective d’un retour en politique de Silvio Berlusconi- faiseur de roi ou "carbonari"-, taraude les décideurs économiques, inquiète les défenseures de l’euro et agite les marchés. Signe de ces temps difficiles : depuis que "l’homme qui a fait partir l’Italie en vrille" (l’expression est de Martin Schulz, le président du Parlement européen) talonne le leader du centre gauche, la bourse de Milan chancèle. Et le taux auquel l’Italie refinance sa dette gargantuesque (130% du PIB) s’envole, entraînant avec lui celui de l’Espagne.
Faut-il avoir peur de Silvio ? "Yes", répond sans ambiguité "The Economist", hebdomadaire hyper-libéral, pro-conservateur comme Berlusconi, mais effrayé par la démagogie du personnage et l’héritage économico-politique laissé par neuf années de populisme triomphant. "Qui peut sauver l’Italie ?". Dans son avant- dernier numéro, l’hebdo britannique faisait campagne ouvertement pour Luigi Bersani, candidat de centre gauche, seul capable à ses yeux de prolonger les réformes de Mario Monti pour sortir de l’ornière une économie languissante, encore loin de son niveau d’avant-crise.

Ramener la confiance des investisseurs

Faut-il redouter un come back du "Cavaliere" ? "Ya", disait aussi récemment Angela Merkel. Applaudissant aux réformes de Mario Monti "qui ont ramené la confiance chez les investisseurs financiers", la chancelière se disait certaine que les électeurs feraient le choix de garder leur pays "sur le bon chemin".....
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