11 janvier 2013
Pourquoi les sources de la Maison Blanche de Bob Woodward – ou Woodward lui-même – ne sont-ils pas devant un tribunal aux côtés de Bradley Manning ? (The Guardian)
Glenn GREENWALD
La poursuite acharnée contre Manning, accusé d’ « aider et encourager Al Qaida », constitue une réelle menace pour la liberté de la presse étasunienne.
Le procès en cours contre le dénonciateur Bradley Manning a été marqué par de nombreuses irrégularités, mais aucune plus dangereuse que l’accusation selon laquelle la fuite d’informations classifiées aurait « assisté et encouragé l’ennemi » (Al-Qaida) – un crime capital. Même le gouvernement ne prétend pas qu’il a eu l’intention d’aider Al-Qaida. Le raisonnement est que, même si ce n’était pas son intention, l’information que Manning a divulguée peut avoir de la valeur pour l’organisation terroriste : une affirmation qui s’applique pratiquement à toute fuite d’information classifiées à tout organe de presse, transformant ainsi une dénonciation ordinaire en l’équivalent d’un acte de trahison.
En septembre dernier, j’ai écrit à propos des documents obtenus de l’armée de l’air US relatifs à une enquête sur un analyste de systèmes suspecté de communiquer avec Wikileaks et Julian Assange. Les documents qualifiaient le crime présumé de « communication avec l’ennemi » selon l’article 104 de l’Uniform Code of Military Justice – presque certainement le même raisonnement que le gouvernement emploie dans sa tentative de mettre Bradley Manning en prison pour le reste de ses jours. J’ai expliqué à l’époque pourquoi cette théorie représente une menace aussi grave pour le journalisme d’investigation : ...
Pour lire la suite de cet article,cliquer sur le lien ci dessous
pourquoi-les-sources-de-la-maison-blanche-de-bob-woodward-ou-woodward-lui-meme-ne-sont-ils-devant-un-tribunal-aux-cotes-de....
En septembre dernier, j’ai écrit à propos des documents obtenus de l’armée de l’air US relatifs à une enquête sur un analyste de systèmes suspecté de communiquer avec Wikileaks et Julian Assange. Les documents qualifiaient le crime présumé de « communication avec l’ennemi » selon l’article 104 de l’Uniform Code of Military Justice – presque certainement le même raisonnement que le gouvernement emploie dans sa tentative de mettre Bradley Manning en prison pour le reste de ses jours. J’ai expliqué à l’époque pourquoi cette théorie représente une menace aussi grave pour le journalisme d’investigation : ...
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