L’Organisation Internationale du Travail lance un rappel à l’ordre à la Grèce sur les droits fondamentaux
Le rapport ajoute que « le gouvernement viole non seulement son obligation légale de respecter les conventions collectives, mais s’ingère de façon flagrante dans les textes juridiques permanents encadrant la libre négociation collective, en fixant des salaires minima et des conditions de travail moins favorables que les normes minimales prévues par les conventions collectives nationales ».
Entre autres, ont été examinées les plaintes contre le gouvernement grec présentées par la Confédération générale grecque du travail (GSEE), la Confédération des fonctionnaires (ADEDY), la Fédération générale des employés de la Société nationale de l’électricité (GENOP-DEI-KIE) et la Fédération grecque des employés du secteur privé (OIYE).
La GSEE a fait état des réductions de salaires et des primes, ainsi que la remise en cause de la libre négociation concernant les employés du secteur public, découlant des plans d’austérité imposés par la Troïka. Des plaintes identiques concernent le secteur privé.
Les salaires du secteur privé grec ont baissé de 25% en 2011. Le salaire moyen net a été de 12 530 euros, moitié moins qu’en Allemagne. Le taux de chômage a doublé par rapport à 2010 et atteint 24% de la population.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire