Le FMI s’inquiète des « risques » de la libre circulation des capitaux
Il fait droit ainsi au constat dressé par de nombreux pays dits « émergents » comme le Brésil : une partie des fonds des plans de relance massifs décidés par les occidentaux face à la crise de leur système financier, a déferlé sur eux, alimentant des bulles spéculatives. Principal responsable : les États-Unis Depuis 2008, la banque fédérale américaine a créé 2300 milliards de dollars. Le rapport évoque des catastrophes économiques précédentes liées à l’absence de contrôle des capitaux : le Mexique, en 1994-95, la Turquie en 1994. En Asie, en 1997-98, la Thaïlande, l’Indonésie, ont été ainsi précipités dans la récession. En Europe, en 2008, l’Islande.
Le rapport constate que les pays qui, contre les instructions du FMI, avaient pris des mesures de contrôle (Brésil, Corée du Sud, Malaisie en Asie, Islande, après 2008) ont mieux résisté.
Néanmoins, il ne remet pas en cause le principe de la « liberté de circulation », mais prétend définir une position « pragmatique », estimant que « l’introduction de mesures de contrôle peut être appropriée en fonction des circonstances ».
Le représentant du Brésil au FMI, porte parole de dix autres pays, de son côté, conteste le rapport qui aurait tendance, selon lui, à réduire la part de responsabilité des pays dits « avancés » dans ces mouvements spéculatifs.
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