Florange : l’opposition à l’accord Mittal-gouvernement grandit
Dans ce cadre, la « commission de suivi » de l’accord, doit se mettre en place sous la direction du sous-préfet François Marzorati, qui avait déjà suivi le dossier de l’usine de Gandrange fermée en 2009, et qui a prévenu que la commission n’est pas « un lieu de renégociation » de l’accord.
Le CFDT et la CFE-CGC y participeront « pour faire respecter l’accord », que Laurent Berger, nouveau secrétaire national de la CFDT, trouve « acceptable ».
Norbert Cima (FO) « refuse l’accord tel qu’il est » et Yves Fabri (CGT) a déclaré au quotidien Le Républicain Lorrain, hier, que, « en aucun cas la CGT de Florange n’accompagnera le démantèlement ». Il précise : « aujourd’hui, on demande à la CGT d’être autour de la table pour accompagner cet accord : pas question ! ».
De leur côté des responsables politiques ont apporté aux syndicalistes le soutien de leurs partis. Ainsi, Pierre Laurent (PCF) a déploré « le manque d’engagement réel » du groupe, et il a rejoint Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche) et Olivier Besancenot (NPA) sur la proposition d’une marche de solidarité avec les ouvriers d’ArcelorMittal.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire