Si je vivais dans un de ces quartiers populaires de Marseille, j’aurais sans doute choisi d’être guetteur. Non par fascination pour le crime, mais parce qu’à hauteur d’enfant, le monde se donne à voir sans fard. Marseille n’a pas seulement besoin d’ordre, elle a besoin de justice. Tant que l’État regardera cette ville comme un problème à gérer plutôt que comme une promesse à tenir, il continuera de fabriquer, malgré lui, ce qu’il prétend combattre. |
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