AU PROGRAMME Le programme était vaste, du bilan de Marseille en grand aux enjeux du numérique, mais c’était surtout sur le narcotrafic que Marseille attendait le président de la République ce mardi à l’occasion de sa visite. Quelques temps symboliques, comme un recueillement en arrivant sur la tombe de Mehdi Kessaci, en présence de son frère Amine et de sa mère, mais sinon, peu d’annonces, si ce n’est l’amende forfaitaire pour les consommateurs de drogue qui passera de 200 à 500 euros.
Fin de la séquence médiatique? Amine Kessaci, dont Libé vous raconte le parcours, lui, l’a réaffirmé: il ne se taira pas. «Je n’ai pas le choix, explique le jeune militant, qui vit désormais sous protection policière. Je me tais et ils me tuent; je parle et je maintiens la pression maximale pour faire changer les choses.»
Changer les choses, à Marseille comme ailleurs. Dans l’ombre du médiatique chaos marseillais, d’autres réalités du trafic se jouent au quotidien pour les acteurs locaux partout en France. Maires de petites communes, avocats ou procureurs, soignants accompagnant les consommateurs… Tous tentent d’agir à leur niveau pour infléchir l’emprise sans cesse grandissante des réseaux. Libé Marseille est allé à leur rencontre pour un voyage en territoires stupéfiants, en quatre épisodes. Le sujet reviendra sûrement en janvier, alors que la campagne pour les municipales devrait s’étoffer, avec son cortège de sondages, de noms d’oiseaux et de polémiques politiciennes…
D’ici là, il va falloir prendre sa dose de chocolat et surtout un peu de recul, pourquoi pas en levant les yeux au ciel au Mucem à l’occasion de l’exposition «Lire le ciel, sous les étoiles en Méditerranée», qui compile près de 350 objets et œuvres sur le sujet.
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