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Libération - à la UNE : Hema, Temu, Action… Les dérives de la fast-déco....Jeudi 18 décembre 2025

 

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AU PROGRAMME Le programme était vaste, du bilan de Marseille en grand aux enjeux du numérique, mais c’était surtout sur le narcotrafic que Marseille attendait le président de la République ce mardi à l’occasion de sa visite. Quelques temps symboliques, comme un recueillement en arrivant sur la tombe de Mehdi Kessaci, en présence de son frère Amine et de sa mère, mais sinon, peu d’annonces, si ce n’est l’amende forfaitaire pour les consommateurs de drogue qui passera de 200 à 500 euros. 

Fin de la séquence médiatique? Amine Kessaci, dont Libé vous raconte le parcours, lui, l’a réaffirmé: il ne se taira pas. «Je n’ai pas le choix, explique le jeune militant, qui vit désormais sous protection policière. Je me tais et ils me tuent; je parle et je maintiens la pression maximale pour faire changer les choses.»

Changer les choses, à Marseille comme ailleurs. Dans l’ombre du médiatique chaos marseillais, d’autres réalités du trafic se jouent au quotidien pour les acteurs locaux partout en France. Maires de petites communes, avocats ou procureurs, soignants accompagnant les consommateurs… Tous tentent d’agir à leur niveau pour infléchir l’emprise sans cesse grandissante des réseaux. Libé Marseille est allé à leur rencontre pour un voyage en territoires stupéfiants, en quatre épisodes. Le sujet reviendra sûrement en janvier, alors que la campagne pour les municipales devrait s’étoffer, avec son cortège de sondages, de noms d’oiseaux et de polémiques politiciennes… 

D’ici là, il va falloir prendre sa dose de chocolat et surtout un peu de recul, pourquoi pas en levant les yeux au ciel au Mucem à l’occasion de l’exposition «Lire le ciel, sous les étoiles en Méditerranée», qui compile près de 350 objets et œuvres sur le sujet. 

 
 

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Le fil vert

La newsletter environnement de Libération

Ce devait être une révolution systémique, l’Europe allait devenir le premier continent neutre en carbone à l’horizon 2050, 100 % des voitures neuves vendues en Europe à partir de 2035 seraient «zéro émission de CO2», le Vieux Continent se voyait en tête de pont d’un nouveau monde, plus écologique et plus sobre, sonnez hautbois, résonnez musettes ! Ce «Pacte vert» date de 2019, il y a six ans seulement, et cela nous semble remonter à un siècle, un autre espace-temps. Depuis, les climatosceptiques ont pris le contrôle des Etats-Unis, la Russie est de plus en plus menaçante, la Chine inonde l’Europe de ses produits et l’extrême droite tisse sa toile un peu partout en torpillant tout ce qui peut aller à l’encontre des intérêts des entreprises, même si cela doit affecter l’avenir de la planète et la santé du consommateur.
En renonçant, mardi, à imposer aux constructeurs automobiles de passer au tout-électrique en 2035, face à la crise que traverse le secteur en Europe, Bruxelles a cédé aux pressions des Allemands, de la droite et de l’extrême droite qui réclamaient d’autoriser à nouveau une part limitée de voitures thermiques afin de lutter contre la concurrence chinoise. Certes, ce n’est pas la fin du «Pacte vert», c’est juste un coup de frein, motivé par un impératif économique et industriel immédiat. Mais Bruxelles a tendance à beaucoup freiner ces temps-ci dès qu’il s’agit d’environnement.
Mardi, la directive visant à contraindre les grands groupes européens de s’assurer que leurs fournisseurs ne violent pas les droits humains et ne détruisent pas l’environnement (en réaction au drame du Rana Plaza en 2013) a été vidée de sa substance et son entrée en vigueur a encore été repoussée. Quant au mécanisme de réévaluation des pesticides dans l’UE, il a été «simplifié». On n’est donc pas à l’abri que le «détricotage» vert se poursuive. Les menaces politiques, économiques et militaires qui pèsent sur l’Europe provoquent ces temps-ci un sauve-qui-peut qui pousse à privilégier le court terme. La défense de l’environnement va devoir redevenir un combat. 

Alexandra Schwartzbrod, directrice adjointe de la rédaction

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