Bonjour
Zahra* est étudiante à Kaboul. Elle prend le bus ou le taxi collectif chaque matin pour se rendre à l’université. Elle fait du sport, et aime retrouver ses amies pour discuter joyeusement autour d’un thé. Une vie d’étudiante des plus normales, qui lui permet de rêver à une belle carrière. Nous sommes en 2021. Mais le 15 août de cette même année, les regards du monde entier se braquent sur l’Afghanistan : les forces armées américaines et de l’OTAN se retirent.
20 après, les Talibans ont repris le pouvoir. Très vite, ils commencent à harceler les étudiantes au sein des campus. Ils restreignent leurs libertés, contrôlent leurs comportements, leurs choix de vêtements et leurs opportunités. Puis le couperet tombe : il sera désormais interdit pour une fille d’étudier au-delà de la 6e. Les rêves de Zahra s’effondrent.
De la liberté à la persécution… Quelques mois seulement après l’arrivée des Talibans au pouvoir, Zahra est violemment arrêtée en pleine rue. Son crime : être sortie sans « mahram », chaperon masculin.
En prison, Zahra est détenue dans des conditions inhumaines. Elle est torturée et frôle la mort : « [Les Talibans] ont commencé à m’administrer des décharges électriques [...] sur les épaules, le visage, le cou, partout où ils pouvaient [...] Ils me traitaient de prostituée [et] de garce [...] Celui qui tenait le pistolet a dit "Je vais te tuer et personne ne pourra retrouver ton corps." » |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire