Fête ou défaite de la musique ? L'édition du 21 juin 2025 a été marquée par le déchaînement de violences auquel peu de festivités publiques échappent désormais. Avec, en prime, une épidémie de piqûres infligées à des jeunes femmes en métropole et Outre-mer. Un mot d'ordre pour les piquer avait été lancé sur les réseaux sociaux, sans doute pour les dissuader de participer à la fête. « La Fête de la musique s'est déroulée cette année dans un climat particulièrement agité », rapporte sobrement RMC (23/06/2025). Cette « agitation » se solde par plus de 500 blessés, 371 interpellations, par « le retour en force des piqûres » contre des femmes (145 plaintes enregistrées en France et Outre-mer), par des viols et des violences de toutes sortes, dont « six personnes poignardées à Paris ». </> Plus explicite, Le Figaro (22/06/2025) dresse « le bilan amer de la Fête de la musique » : « Le parquet de Paris recense de nombreux coups de couteau et agressions sexuelles (...) 14 personnes blessées se trouvent en urgence absolue (...) des magasins ont été pillés » et « treize membres des forces de l'ordre ont été blessés ». Les pompiers sont intervenus sur 51 feux de véhicules. Selon le parquet, « les infractions visées sont essentiellement des faits de violences volontaires, notamment sur personnes dépositaires de l'autorité publique, vols, ports d'arme prohibés, dégradations volontaires... ». Enfin, « les Parisiens se sont réveillés dimanche matin dans une ville aux rues jonchées d'immondices... » Néanmoins, « la Fête de la musique s'est bien passée », a estimé le préfet de Paris Laurent Nuñez sur Cnews (23/06/2025). Manifestement, il avait craint bien pire. </> Cette atmosphère n'aura guère été propice à la musique. N'aura-t-elle jamais été si mal servie depuis la création de cette fête en 1982 par Jack Lang, alors ministre de la culture ? La cacophonie a frappé jusqu'aux oreilles du député de La France Insoumise (LFI) Aymeric Caron : « Il faut revoir la Fête de la musique à Paris, a-t-il écrit sur X. Il n'y est plus question de musique, de création, de familles, mais de machine à cash pour les bars sur fond de musique de DJ crachée à fond par des enceintes qui perforent les murs des appartements et mettent à mal les nerfs des Parisiens, parfois dès 14 heures, contre … Philippe Oswald |
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