« Contre l’internationale réactionnaire », par son mot d’ordre la Marche des fiertés, organisée demain à Paris, donne à voir l’ampleur du combat à mener. De Washington où Donald Trump s’en prend aux droits des personnes trans à coups de décrets à Budapest où Viktor Orbán a interdit le rendez-vous de samedi, les droits LGBT +, la conquête des libertés, de l’égalité subissent un sérieux backlash. Mais la solidarité s’organise aussi. En Hongrie, des élus et militants de tout le continent se sont donné rendez-vous pour soutenir la mobilisation qui doit se tenir malgré les menaces de répression.
En France aussi, il y a du pain sur la planche alors que le RN s’est lancé dans une vaste opération de pinkwashing qui comme son soi-disant féminisme n’a qu’un seul objectif : vendre en contrebande son projet xénophobe. Les groupes identitaires sont aussi de la partie. Comme Némésis le 8 mars dernier, le collectif Eros a décidé de s’incruster demain quand bien même la marche dénonce ce qu’il défend. Les 130 associations participantes se sont mises d’accord : personne ne bougera tend que le groupuscule sera autorisé à défiler.
Car « en agitant la peur de l’autre et en œuvrant à la division de la société, le camp réactionnaire ne provoquera que guerre, destruction des systèmes de solidarités, destruction de la démocratie et destruction de tous les droits conquis par les luttes des minorités », résument les organisateurs dans leur appel publié par l’Humanité en même temps que l’affiche pitoyablement transformée en objet de polémique par la droite de la Manif pour tous. Pour faire face, rendez-vous est pris, demain c’est dans la rue que ça se passe.
Retrouvez également les autres infos qui font l’actu de ce vendredi. À commencer par la mise en examen de la cheffe de l’office antistupéfiants de Marseille et son adjoint dans l’affaire des 400 kg de cocaïne disparus, ou encore les 30 millions de dollars débloqués par les États-Unis pour la Fondation humanitaire pour Gaza qui permet la main mise d’Israël sur l’aide alimentaire…
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