D’un côté, le gouvernement israélien prétend vouloir un nouvel accord de trêve après celui qu’il a unilatéralement rompu le 18 mars dernier, et renvoie - avec l’appui des États-Unis - la responsabilité de tout échec des négociations au Hamas et à ses conditions. De l’autre, le chef d’état-major de l’armée israélienne, Eyal Zamir, a ordonné hier « l’expansion de l’opération terrestre dans de nouvelles zones dans le sud et le nord de la bande de Gaza »… Un jeu de dupe qui apporte chaque jour son lot de nouvelles victimes.
La défense civile de l’enclave palestinienne a annoncé hier la mort sous les balles israéliennes d’au moins 31 personnes qui se dirigeaient vers un centre de la Gaza Humanitarian Foundation (GHF), ce que nie l’armée israélienne malgré les témoignages notamment rapportés par MSF. Même « la distribution d’aide est devenue un piège mortel », comme le dénonce Philippe Lazzarini, le responsable de l’Unrwa.
Face à cette entreprise génocidaire, des voix israéliennes s’élèvent, de plus en plus nombreuses, non seulement pour exiger la libération des otages encore captifs mais aussi pour mettre un terme au massacre et trouver la voie de la paix. La communauté internationale, à commencer par la France, a plus que jamais la responsabilité de leur donner écho et force en exerçant, via des sanctions immédiates notamment, une pression maximale sur le gouvernement de Benyamin Netanyahou.
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