Une étude questionne la sécurité des vaccins pour la fécondabilitéUne étude publiée dans l’International Journal of Risk & Safety in Medicine, menée par la Dr Vibeke Manniche et ses collègues, apporte un éclairage crucial sur une question jusqu’alors peu étudié : l’effet potentiel des vaccins contre la COVID-19 sur la fécondabilité, c’est-à-dire la capacité à concevoir une grossesse menant à une naissance vivante. Basée sur des données nationales de la République tchèque, cette étude validée par un processus d’évaluation par les pairs, met en évidence une association significative entre la vaccination avant conception et une baisse des naissances. Ces résultats devraient interpeller les autorités sanitaires mondiales qui ont mis en place des politiques de vaccination de masse, notamment sur les femmes enceintes sans données probantes solides. Et plus particulièrement dans un contexte où la natalité chute dans de nombreux pays, y compris en France, où le taux de fécondité atteint son plus bas niveau depuis 1946. Une étude revue par les pairsIntitulée « Taux de conceptions réussies selon le statut vaccinal COVID-19 : données de la République tchèque », l’étude analyse les données démographiques et sanitaires de janvier 2021 à décembre 2023, couvrant environ 1,3 million de femmes tchèques âgées de 18 à 39 ans, soit la tranche d’âge la plus concernée par la procréation. Soumise à une évaluation par trois relecteurs scientifiques, l’étude a surmonté un processus rigoureux : un premier relecteur a recommandé un rejet sans justification détaillée, tandis que les deux autres ont soutenu la publication, l’un acceptant l’article tel quel et l’autre suggérant des révisions mineures. Les auteurs ont répondu méthodiquement, corrigeant une erreur mineure et renforçant la clarté des données, ce qui a conduit à l’acceptation finale par le rédacteur en chef. Les chercheurs ont comparé les taux de conceptions réussies (SC), définies comme des grossesses aboutissant à une naissance vivante neuf mois plus tard, entre deux groupes : les femmes vaccinées contre la COVID-19 avant conception (au moins une dose, principalement des vaccins à ARNm comme Pfizer-BioNTech et Moderna) et celles non vaccinées. Les données, issues de l’Institut d’information et de statistiques de santé tchèque (IHIS) et du Bureau des statistiques, offrent une fiabilité élevée grâce à leur caractère national et exhaustif. Dès juin 2021, les taux de conceptions réussies étaient nettement plus faibles chez les femmes vaccinées, une tendance qui s’est confirmée tout au long de 2022. Les femmes non vaccinées affichaient un taux de SC environ 1,5 fois supérieur à celui des vaccinées. Malgré une couverture vaccinale élevée (70 % des femmes en âge de procréer vaccinées fin 2021), les vaccinées étaient sous-représentées dans les naissances, un écart qui ne peut s’expliquer par la seule proportion de vaccination. Parallèlement, le taux de fertilité total tchèque a chuté de 1,83 naissances pour 1 000 femmes en 2021 à 1,45 en 2023, signalant une crise démographique. Les auteurs reconnaissent certaines limites, notamment l’absence de données sur des facteurs comme l’âge précis des participantes, leur statut socio-économique, l’utilisation de contraceptifs, ou les infections antérieures à la COVID-19. Cependant, ces limites, clairement exposées, n’invalident pas la robustesse des résultats. L’étude, conçue comme observationnelle et descriptive, ne prétend pas établir une causalité directe mais génère des hypothèses solides pour orienter de futures recherches. Lire la suite |
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