Ce matin nous vous emmenons à Kobané, en Syrie, où après s’être battus armes à la main contre Daesh et après avoir affronté les assauts de groupes islamistes soutenus par la Turquie alors que le nouveau pouvoir prenait place à Damas, depuis un mois, on vit une trêve fragile avec l’espoir qu’elle ouvre une voie à la paix. Un chemin que les forces kurdo-arabes aux manettes de l’Administration autonome du nord-est de la Syrie (Aanes) sont déterminées à emprunter, fortes d’un modèle démocratique et égalitaire puissant auquel elles n’entendent pas renoncer.
Si des pas ont été faits, la route est longue est tortueuse car c’est avec les islamistes d’Ahmed al-Charaa qu’il s’agit de dialoguer. Lui qui a nommé un criminel de guerre gouverneur militaire dans la région. « Les massacres contre les Druzes et les Alaouites rappellent tragiquement l’urgence d’un système démocratique associant toutes les communautés », martèle la co-présidente de l’Aanes, Evin Swed, dans nos colonnes. Et de l’autre côté de la frontière, alors que l’appel du PKK à sa dissolution et son désarmement a ouvert la voie à des négociations de paix, le président turc Recep Tayyip Erdogan ne se précipite pas pour donner des gages. Ils sont pourtant indispensables, à commencer par la libération du chef du Parti des travailleurs du Kurdistan, Abdullah Öcalan.
Retrouvez également sur l’Humanite.fr les autres infos qui font l’actu de ce mardi, dont la conférence de presse de la CGT en fin de matinée sur la cascade de plans de licenciements, le vote cet après-midi des textes sur l’aide à mourir, ou encore l’appel de 300 écrivains à « nommer le « génocide » à Gaza » et à des sanctions contre Israël…
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