Génocide. Un mot dont l’usage pour qualifier le ravage de la bande de Gaza et le massacre de ses habitants devrait être de la responsabilité des historiens selon Emmanuel Macron. Le temps ne s’est pourtant pas arrêté pour les Gazaouis : les bombardements incessants ont tué près de 53 000 personnes, la famine - à laquelle les rares camions d’aide humanitaire autorisés au compte-goutte par Israël ne pourront remédier - met en danger de mort l’ensemble de la population en particulier les enfants, les pénuries et les destructions massives des logements, écoles, hôpitaux rendent le territoire inhabitable quand les déplacements forcés de populations se poursuivent… Face à cet anéantissement, le recours au mot génocide ne devrait être ni seulement un jugement moral ni une qualification rétrospective. Il est un outil du droit international défini par la Convention de 1948 de l’ONU.
Ce crime englobe un certain nombre d’actes commis dans l’intention de détruire, intégralement ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, stipule le texte qui fait obligation aux États de tout mettre en œuvre pour le prévenir y compris si seul un « risque » est avéré. Une situation parfaitement identifiée depuis des mois par Cour internationale de justice (CIJ). Pourtant, les sanctions contre Israël comme la reconnaissance de l’État palestinien se font toujours attendre. Ne rien dire, ne rien faire, c’est être complice.
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