29 mai 2005, le peuple dit non. Les libéraux imposeront quand même le carcan austéritaire et de la « concurrence libre et non faussée » qui nous étreint toujours. Vingt ans après le formidable élan qui à gauche a marqué la victorieuse campagne du Non au référendum sur le Traité constitutionnel européen, le coup de force est devenu une habitude. Des multiples 44.2, 44.3, 47.1 et autre 49.3 qui ont servi à imposer sans vote la retraite à 64 ans à la motion de rejet préalable qui a servi, lundi encore, à faire avancer la loi Duplomb (et son lot de pesticides, d’intensification de l’élevage, de mégabassines…) sans débat à l’Assemblée.
C’est devenu une habitude tout comme semer la confusion dans le débat public pour assimiler la gauche à l’extrême droite (ces derniers temps via les accusations en antisémitisme) et réciproquement (cf. le soi-disant programme social du RN). À force, c’est à cette peste brune que les libéraux ont pavé la voie… partout en Europe. Pourtant, au fil des ans ils n’ont pas pu empêcher leurs « there is no alternative » de se fissurer, comme lorsque « la règle d’or budgétaire » est subitement devenue caduque pendant le Covid. Reste à abattre le mur avant qu’ils ne rebouchent ces lézardes en cédant les manettes à une extrême droite sur laquelle le capital a déjà misé plusieurs jetons.
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