Quand elle est arrivée en France, Xenia Fedorova était persuadée d’entrer dans le pays de la liberté. C’est peu dire que ses illusions ont été détrompées. Alors que son média RT France, qui jouissait d’une surveillance extrême du CSA puis de l’Arcom, n’av ait jamais été sanctionné pour le moindre manquement déontologique en 5 ans d’exercice, il s’est vu brutalement interdit dans toute l’UE au début de l’invasion russe en Ukraine. Pourtant, RT se faisait fort de travailler avec des journalistes français, parfois réputés (tels Régis Le Sommier et Frédéric Taddeï), et de respecter la pluralité idéologique dans ses contenus, si absente sur les plateaux mainstream. C’est d’ailleurs peut-être là le véritable crime qui a conduit à son bannissement. En attendant, Xenia Fedorova constate chaque jour le recul de la liberté d’expression en France, responsable selon elle, du fossé qui n’en finit pas de se creuser entre les Français et la caste médiatico-politique. |
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