Une revue de Presse quotidienne d'un citoyen libre et engagé
Translate
lundi 4 mars 2024
IVG : un vote pour l’histoire, mais pas sans mémoire. La Sécu ne répond plus. Enquête sur les fossoyeurs des rues commerçantes… Au sommaire de Mediapart, lundi 4 mars 2024
L’inscription de la liberté d’avorter dans la Constitution française est une première mondiale. Sa portée symbolique est considérable. Mais elle n’efface ni les difficultés à accéder réellement à l’IVG, ni l’instrumentalisation politique qu’en fait Emmanuel Macron.
« Merci pour elles », a conclu la présidente de l’Assemblée après avoir proclamé le résultat du vote. Le droit à l’interruption volontaire de grossesse a été inscrit dans la Constitution lors d’un Congrès historique qui a célébré les combats féministes d’hier et encouragé ceux à venir.
À l’appel de plusieurs associations féministes, près de 200 personnes se sont réunies sur le parvis des Droits de l’homme à Paris pour suivre en direct sur un écran géant la réunion du Congrès. Dans la foule, de la joie et surtout une volonté de poursuivre le combat pour que la liberté de l’IVG soit effective.
Deux des militants d’extrême droite radicale jugés pour avoir tenté de perturber un colloque dédié aux migrants à Saint-Brevin avaient déjà été accusés de faits similaires à Bordeaux et Paris. Jusqu’ici sans conséquences.
Un nombre inédit d’enseignes ayant pignon sur rue ont récemment fait faillite. Les responsables ? Trois hommes d’affaires qui ont, à eux seuls, mis au chômage plus de 5 000 personnes et fermé 1 000 boutiques. Mediapart dévoile leurs pratiques peu scrupuleuses.
Depuis janvier, la Caisse nationale d’assurance-maladie a mis en œuvre un nouveau dispositif technique pour filtrer les appels des assurés et écourter automatiquement la communication. Une directive, que Mediapart a pu consulter, a été envoyée à tous les agents.
Dimanche 3 mars, les Suisses ont largement approuvé un treizième versement pour leurs pensions de retraite par répartition et rejeté tout report de l’âge de départ à la retraite. Une décision qui a surpris, mais qui traduit une pression constante sur les revenus des retraités.
La Chine était jusqu’à présent épargnée par les fuites de données qui ont dévoilé les pratiques de cyberespionnage des États-Unis et de la Russie. Mais le 16 février, un « leak » concernant un sous-traitant privé de la police chinoise a levé le voile sur les opérations de Pékin.
On entend partout employer les mots « récit » ou « narratif ». Implicitement, sont évoqués les « biais cognitifs » qui élisent certains aspects du réel et parfois les martèlent, jetant le reste dans la nuit de l’inexistant. Tenter d'éviter à la fois le relativisme et la paranoïa n'empêche peut-être pas de traquer les « points aveugles »
La démocratie est souvent réduite aux élections. Mais la croyance en l’efficacité de celles-ci décroit partout dans le monde, à mesure que croît la défiance envers la politique. Et la soif de démocratie effective.
Alors que le second opus de Dune vient de sortir dans les salles, nous questionnons à la fois le projet originel de Frank Herbert en rapport à la cause environnementale et son adaptation par Denis Villeneuve qui semble l'oublier.
Mediapart vous invite pour la 6e édition de son festival au Centquatre-Paris, samedi 16 mars, de 11h à 19h. Au programme : des rencontres avec les équipes du journal, des débats, des projections, une exposition inédite, une librairie avec des signatures et quelques surprises…
Les narratifs autour des crimes perpétrés le 7 octobre par le Hamas ne font plus débat: de l’extrême droite à une partie non négligeable de la gauche, ils seraient le produit de l’antisémitisme.
J’ai participé samedi - en visuel- à un colloque organisé à l'Université libre de Bruxelles sur « L’antisémitisme instrumentalisé ». Voici l'intervention que j'y ai présentée.
Julie d'Andurain vient de publier un ouvrage « Les troupes coloniales Une histoire politique et militaire » aux éditions Passé Composé dans lequel elle aborde le massacre de Thiaroye mais rejette des années de recherche pour réitérer le récit officiel pourtant connu comme étant mensonger.
Un évènement devenu si banal qu'on y prête à peine attention, la fausse couche est pourtant un traumatisme vécu par des milliers d'entre nous. Ce récit poignant soulève les questions brûlantes sur le tabou entourant les fausses couches et le manque de soutien auxquels sont confrontés de nombreuses femmes. L'autrice appelle à une prise de conscience urgente.
Nos investigations, vidéos et analyses ne sont possibles que grâce aux contributions de nos abonné·es. Soutenez de nouveau le premier quotidien en ligne 100% indépendant !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire