Chère lectrice, cher lecteur, Une fête du 1er Août sans drapeau suisse, yodel, cor des Alpes ou lampions? Inconcevable pour une partie de la population. L’expérience de la ville de Genève le rappelle à la perfection. L’affiche officielle des autorités, qui ne réserve qu’un tout petit espace à la croix blanche, horripile certains: des citoyens et politiciens de droite ont carrément vu rouge. Sur les réseaux sociaux notamment, ils n’ont eu de cesse de déverser leur fiel, accusant quasiment la ville de renier son pays. Il n’en fallait pas davantage pour ranimer le cliché qui veut que les Genevois ne se considèrent pas vraiment Suisses, ou ne seraient pas vus comme tels par leurs compatriotes. Sans surprise, le maire écologiste se dit atterré. Les Romands du bout du lac n’ont cependant pas le monopole de la polémique autour de la Fête nationale. A Zoug, petite cité alémanique de Suisse primitive, connue pour sa fiscalité généreuse, la célébration du 1er Août échauffe aussi les esprits. Là, l’affiche n’est pas en cause. C’est de feu d’artifice qu’il s’agit. Les autorités, qui n’en prévoyaient pas, se sont fait «doubler» par un millionnaire des cryptomonnaies, transformé pour l’occasion en mécène et organisateur improvisé de feux d’artifice. Certains n’apprécient guère. Qui a dit que la Fête nationale n’intéressait personne en Suisse? Bonne lecture!  | – Philippe Boeglin, Berne |
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