Ce matin tout semble tiède… mon café, déjà.
Aux infos, le jubilé de la reine Elisabeth occupe tout l’espace. En la voyant sur les images, toute molle dans sa tenue vert pétard, il me vient comme une envie de flan à la pistache…
« Tiède », le mot du moment
Un gouvernement tout tiède qui ne fait rien, qui surtout – stratégie électorale oblige – ne dit rien, alors que la France craque de partout.
Faut avouer qu’il n’est pas chose aisée d’espérer gagner une élection en promettant la poursuite d’une politique qui nous conduit au bord de ce précipice.
D’autant plus difficile, qu'à la moindre initiative d’un de ses ministres, le voile de l’après élections législatives se soulève, ne laissant aucun doute sur leurs objectifs : le remède sera pire que le mal.
Mais cette tiédeur imposée n’est qu’apparente
Il suffit de plonger dans la réalité du quotidien des salariés, des retraités, des jeunes, pour mesurer à quel point la braise couve. Déjà dans nombre d’entreprises les flammes s’allument pour exiger des hausses de salaires, des emplois ou la sauvegarde de l’activité.
Déjà les victoires s’accumulent, nourrissent le feu de l’action.
Cette semaine, la CGT sera présente partout pour mettre en débat des propositions sur les salaires, sur la retraite. Elle sera présente pour que ce présent, trop sec de ces politiques libérales, s’embrase pour construire ensemble un autre avenir.
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