Le samedi 5 mars à la Bourse du Travail (Salle Henaff), Le Vent Se Lève organise un après-midi sur le thème de la reconquête des médias. Un appel à contributions (13h30 – 15h) sera suivi d’une grande conférence (15h – 17h). Un appel à contributions est lancé
La prise de conscience est désormais généralisée : la pluralité ne fait pas le pluralisme médiatique. Il est impératif de faire vivre des rédactions, non seulement indépendantes, mais aussi engagées dans la bataille de l’information. Le Vent Se Lève s’est donné pour objectif de promouvoir les projets d’une génération qui ne se reconnaît plus dans les médias traditionnels.
À l’occasion du 5 mars, les équipes du Vent Se Lève seront présentes pour accueillir les propositions éditoriales : articles, reportages, podcasts, séries vidéo, illustrations, partenariats avec des éditeurs… Face au mur médiatique, les moyens financiers autant que les ressources créatives sont asymétriques : les capitaux sont là où s’achètent l’influence, les énergies là où s’invente l’alternative.
Quelles stratégies de reconquête ?
À l’issue de ce premier moment, une grande conférence, intitulée « Médias sous influence : quelles stratégies de reconquête ? », réunira Marc Endeweld (journaliste, auteur de L'emprise. La France sous influence aux éditions Seuil), Salomé Saqué (journaliste à Blast), Laëtitia Riss (rédactrice en chef du Vent Se Lève), Sophie Eustache (membre d'Acrimed, auteure de Bâtonner aux éditions Amsterdam), Jean-Baptiste Rivoire (journaliste d'investigation, longtemps salarié de Canal +). Les liens entre médias et pouvoir économique seront esquissés et un bilan stratégique sera établi afin de contrer les dynamiques de confiscation du débat public.
L’après-midi sera clôturé par un temps d’échange informel : cafés, discussions et table de livres, grâce au soutien d’une librairie indépendante. Les partenaires du Vent Se Lève seront également représentés : le think tank l'Institut Rousseau, la revue Germinal, le mouvement Le Vent Du Changement.
À la veille des présidentielles, des médias menacés
Le contexte médiatique et politique récent motive l'organisation de cet événement. Les acquisitions du groupe Bolloré ont mis sur le devant de la scène la question de la concentration médiatique, aussi bien dans la presse que dans l’édition. Le constat n'est pas neuf. Depuis plusieurs décennies, certains médias et associations se dédient à son analyse à l’instar du Monde diplomatique ou d’Acrimed. Aujourd'hui pourtant, le degré de concentration est inédit, au point qu'un seul groupe paraisse en mesure d'influencer l'élection présidentielle à venir.
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