Peu de place laissée au réel
À ces vies de travail ramenées au rôle de simples jetons d’une partie de poker entre puissants.
Une partie au cours de laquelle ils entendent bien aller jusqu’au bout de leur projet, gavés d’argent public et de complaisance coupable, aller chercher ailleurs des travailleurs plus exploitables.
Cultivant la fatalité, ils voudraient nous faire croire que rien d’autre n'est possible… Que ceux qui refusent ces choix ont l’œil rivé sur le passé.
Aucune fatalité à ces choix politiques
On ne compte plus les lieux où les salariés se dressent pour réclamer des augmentations de salaires, des embauches ou de meilleures conditions de travail…
Comme hier à Viviez, ils étaient plus de 3 000 devant l’usine de la SAM… Toute la population de ce petit coin d’Aveyron debout pour arracher un avenir à leur vie. Ils ne renonceront pas !
S'il y a une urgence pour la CGT, c’est d’être là… Là où se fissure le fatalisme… Où fatigués de subir, les salariés se lèvent pour se mobiliser.
C’est là qu’ils ont besoin de notre syndicalisme pour se faire entendre et gagner.
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