Chère lectrice, cher lecteur,Depuis dix ans, le Groupe d’Etats contre la corruption (Greco) du Conseil de l’Europe pointe la Suisse du doigt pour l’opacité du financement des partis et des campagnes politiques. Le Temps a eu l’occasion de lever un coin du voile en obtenant de candidates et de candidats aux élections fédérales qu’ils publient les montants de leurs soutiens financiers.
Mais le manque de transparence est resté patent. Le culte du secret continue à régner, les organisations et les privés n’ayant guère envie que l’on sache quelle campagne ils cofinancent, quel candidat ils soutiennent, quelle candidate ils tentent de faire élire.
En réponse à une initiative populaire qui exige la divulgation des montants supérieurs à 10 000 francs, le parlement est en passe d’adopter un contre-projet qui fixe le seuil à 15 000 francs. C’est un progrès important. Mais dont il ne faut sans doute pas surévaluer les effets, pour diverses raisons.
Bonne lecture!
– Bernard Wuthrich, journaliste à Berne |
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