Bonjour
Nous sommes en action ce matin devant Bercy pour sauver la papeterie de Chapelle-Darblay qui est en danger. Si nous sommes aux côtés de la CGT, d’Attac, de la F.S.U, de Solidaires, des Amis de la Terre, d’Oxfam France et de la Confédération Paysanne (rien que ça !), c’est bien parce que nous sommes solidaires des salarié·es, pour que vive ce site industriel qui est un modèle d’économie circulaire et un fleuron de l’économie de demain !
Business as usual ? Le 15 juin prochain, le site de Chapelle-Darblay, seule papeterie en France à produire du papier journal 100% recyclé, sera démantelé si aucun repreneur ne se manifeste d’ici-là. Au total, 228 salarié·es se retrouvent au chômage et 567 emplois indirects vont disparaître.
Le groupe finlandais UPM, propriétaire de l’usine située en Seine-Maritime, près de Rouen, a décidé d’exporter son activité dans un pays où le coût de la main-d'œuvre est beaucoup moins élevé, et produira du papier à partir de bois et non de papier recyclé.
Oui ! Industrie peut rimer avec écologie Pourtant, Chapelle-Darblay était rentable (16 millions d’euros de chiffre d'affaires en 2019) et ses activités avaient un impact positif d’un point de vue environnemental. L’usine recyclait chaque année 350 000 tonnes de papier, fournies essentiellement par les collectivités territoriales, soit l’équivalent du geste de tri de 24 millions de Français·es, et près de 250 000 tonnes de papier recyclé sortaient de ses gigantesques machines, destinées entre autres au monde de l’édition. De plus, l’usine dispose d’une station d’épuration qui peut subvenir aux besoins de 400 000 personnes et d’une chaudière biomasse qui peut chauffer 20 000 foyers. |
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