 Chère lectrice, cher lecteur,Pour certains d’entre eux, cela a commencé par une infection relativement légère, un peu de fièvre et de toux. Jeunes et en bonne santé, ces personnes n’avaient pas de raison de craindre des complications graves de leur infection par le SARS-CoV-2. Pourtant, plusieurs mois plus tard, elles continuent de souffrir de symptômes. Fatigue, maux de tête et troubles de la concentration leur pourrissent la vie. Telle est l’expérience vécue par de nombreuses victimes du syndrome post-covid, ou covid long, une affection qui toucherait plus de 20% des personnes infectées.
Aujourd’hui, patients et médecins demandent que cette maladie soit mieux reconnue. Les personnes concernées se fédèrent pour faire part de leur expérience sur les réseaux sociaux. Des consultations spécialisées se créent. Fin janvier, un postulat a été déposé au sein de la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique du Conseil des Etats, pour demander au Conseil fédéral d’améliorer la prise en charge des personnes touchées. Cela pourrait concerner entre 50 000 et 135 000 personnes en Suisse. Autant dire que l’enjeu est de taille, pour la santé de ces malades comme pour celle de notre système de santé.
Bonne lecture
– Pascaline Minet, responsable de la rubrique Sciences |
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