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dimanche 3 novembre 2019

Le vaillant petit économiste -Lubrizol, une catastrophe prévisible ? - dimanche 3 novembre 2019

Chère lectrice, cher lecteur,


ACCIDENT, subst. masc.

“Événement fortuit, sans motif apparent et sans lendemain, qui affecte une personne ou un groupe de personnes, en interrompant le déroulement normal, probable et attendu des choses”


Ça s’applique mal à Lubrizol


Sans lendemain ?

⇒ Tchernobyl, Fukushima, AZF et j’en passe, les “accidents” industriels se répètent encore et encore a cause des mêmes négligences.

Sans motif apparent ?

⇒ stocker des matières très dangereuses sans (l'enquête le déterminera) prendre les précautions d’usage c’est un bon motif, non ?

Fortuit ?

⇒ Cet événement ne doit rien au hasard pur, et n’avait rien d’imprévisible.

Vous croyez que j’affabule ?


Des antécédents qui auraient dû nous alerter


Saviez-vous que le site de Rouen avait déjà connu un incident majeur en 1974 ? [1]

Et un autre en 1989, qui à laissé s’échapper de hautes doses de mercaptan ? [2]

Et l’incendie du 21 janvier 2013, ayant généré un nuage nauséabond sur toute la région, vous étiez au courant ?

Non ?

Bon au moins vous aviez entendu parler de l’incident survenu en 2015, qui a motivé la mise en place d’un barrage sur la Seine ?

Toujours pas ?

Et cet incendie qui a eu lieu le 3 septembre dans un autre site Lubrizol (à Oudalle, près du Havre), 3 semaines seulement avant le grand incendie de Rouen ? [3]

Bien sûr que non.

Car aucun grand média n’a cherché ni relayé cette info, qui me paraît pourtant capitale !


Mesure prise ? L’inverse !


Ces précédents auraient dû entraîner un durcissement des mesures de sûreté.

Mais c’est exactement l’inverse qui s’est produit :

  • Juin 2018 : des décrets sont publiés avec pour effet d’assouplir les critères de soumission à l’évaluation environnementale des sites classés Seveso,
  • Août 2018 : loi Essoc qui retire ces évaluations à l’autorité environnementale indépendante pour la remettre au préfet.
  • Janvier et juin 2019 : autorisation d’extension des espaces de stockage à Lubrizol par le préfet, avec des milliers de tonnes de produits toxiques en plus sans étude de danger ni évaluation environnementale.

Responsables de tout, condamnés à rien


« Le détail des augmentations de capacité obtenues en douce (avec la bénédiction du préfet) pour entasser de nouvelles saletés est vertigineux. » [4]

Or c’est là que le feu aurait pris selon certains employés présents le soir de la catastrophe !

« Là il y a un vrai sujet, qui dépasse du reste Lubrizol, qui est un sujet de gestion de nos installations classées (Seveso) » concède Corinne Lepage, ex ministre de l’environnement. [5]

C’est le moins que l’on puisse dire Madame…

Le sujet est en réalité bien plus vaste : il en va de notre sécurité à tous.

Responsabilité de l’Etat ? Connaît pas


Des décisions aux conséquences si graves devraient entraîner

  • une enquête impitoyable,
  • des sanctions exemplaires,
  • des lois pérennes,
Pour que cela ne se reproduise pas !


Mais vous vous croyez où ? C’est la France ici


Rien de tout cela ne se produira.

Les médias sont déjà passés à autre chose

Les responsables vont garder leurs jolis postes, ils sont déjà tirés d’affaire…


Un principe de précaution bafoué au nom de leurs intérêts


Depuis des années, les libertés fondamentales sont suspendues les unes après les autres au nom du « principe de précaution » :

  • vidéosurveillance,
  • fichage ADN,
  • interdictions de manifester,
  • arrestations « préventives »,
  • lois « antiterroristes ».
Le principe de précaution est brandi par les gouvernants pour imposer un État autoritaire : mais pour notre santé, ce n’est pas la même musique !

Pour “notre” sécurité, on suspend les libertés

Par contre, pour notre santé, rien n’est fait !


Les raisons de la colère


Aujourd’hui le résultat est là : le principe de précaution n’est qu’une mascarade pour contrôler toujours plus la population.

Incurie politique, magouilles et collusion des grands médias suscitent une défiance généralisée.

La montée du “populisme” n’est à mes yeux que le symptôme d’un RAS LE BOL profond.

La seule vraie priorité de l’Etat ? Que vous payiez bien docilement vos impôts et les laissiez gérer…

Quand on a plus confiance dans sa banque on en retire l’argent

Quand on n’a plus confiance dans l’Etat,
on ne peut pas arrêter de lui payer ses impôts !



Mais il existe des solutions


Pour sortir de cette spirale infernale et de ce sentiment d’impuissance.

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