samedi 2 mars 2019

La Tribune des Travailleurs - Le fil des informations - mercredi 23 janvier 2019

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23 janvier 2019 – Au Venezuela, le président des Etats Unis Trump appuie la tentative de renversement du président Maduro par le président du Parlement vénézuélien qui s’est proclamé chef de l’Etat par intérim. Des heurts violents ont émaillé les manifestations de centaines de milliers de manifestants pro et anti Maduro.


23 janvier 2019 – Aux Etats Unis, les enseignants du secteur public de Los Angeles sont parvenus mardi à un accord après plus d’une semaine de grève. Cet accord doit être approuvé par les 30.000 enseignants grévistes. Il prévoit une augmentation de salaire de 6% pour les enseignants et une limitation du nombre d’enfants par classe, qui dépasse parfois quarante actuellement. Les effectifs du personnel non enseignant, en particulier des psychologues et des infirmières vont également être augmentés.


22 janvier 2019 – Selon une étude réalisée par le groupe des Verts au parlement européen, les entreprises multinationales payent deux fois moins d’impôt qu’elles ne devraient. Ainsi les multinationales fiscalisées au Luxembourg devraient payer 29% d’impôt. En réalité, elles n’en paient que 2%. En France, le taux d’imposition des sociétés est de 33%, mais dans la pratique, les grandes entreprises parviennent à payer deux fois moins d’impôt grâce à des pratiques d’optimisation fiscale légales.



22 janvier 2019 – Au Nigeria, après des mois de bras de fer avec les syndicats de travailleurs, plusieurs manifestations et menaces de grève, le gouvernement a accordé une augmentation de 50 % du salaire minimum. Le salaire minimum dans ce pays le plus peuplé d’Afrique est actuellement de 18 000 nairas (un peu moins de 44 euros) par mois pour les salariés du public comme du privé et sera porté à 27 000 nairas.


22 janvier 2019 – Médecins, infirmiers et autres personnels des établissements psychiatriques se rassemblent place de la République à Paris à l’appel du collectif « Pinel en Lutte », « la Psychiatrie parisienne unifiée », plusieurs syndicats de psychiatres (SPH, USP), Sud Santé et la CGT pour alerter la population sur la situation dramatique de la psychiatrie publique et revendiquer dans leurs établissements « des soins plus humains ».



Du refus du « débat » à l’organisation du combat

Par Daniel Gluckstein .
Macron y met les grands moyens : pas une chaîne de télévision, pas un journal qui ne nous assène images et articles consacrés au « grand débat national ».
Ici, des centaines de maires soigneusement triés se pressent sagement autour du président. Là, Faure (Parti socialiste), Roussel (Parti communiste), Wauquiez (Les Républicains), Le Pen (Rassemblement national) se portent candidats à y participer.
Ailleurs, Mélenchon dénonce « un grand bla-bla » pour conclure, brandissant son programme de l’élection présidentielle : « Je ne rejette pas le débat. Ma contribution, la voilà. » Quant aux multiples représentations des gilets jaunes, de plus en plus émiettées… chacune revendique (et obtient souvent) son débat, qui avec un ministre, qui avec un député…
Pour Macron, l’important est que tous participent. Peu importe ce qu’ils disent : qu’ils débattent, et même qu’ils débattent du débat… de toute façon, il n’a nullement l’intention d’infléchir sa politique.
Du côté des confédérations syndicales, les choses se sont clarifiées depuis que les secrétaires généraux de la CGT et de la CGT-FO ont fait connaître leur refus*. Peut-on s’en tenir là ? On sait que le contraire d’une position fausse n’est pas nécessairement une position juste. Du point de vue de la classe ouvrière, il est juste de refuser toute participation à la mascarade du gouvernement. Mais là où Macron et ses divers soutiens prétendent, comme pour les jeux Olympiques, que l’essentiel est de participer, les travailleurs peuvent-ils se contenter d’une formule du type : « L’essentiel est de ne pas participer » ?
Refuser de débattre avec Macron, c’est bien. Le combattre, c’est mieux.
Ce 20 janvier, Le Journal du dimanche interroge le ministre Le Maire : « Avec le grand débat, plus rien ne va se passer pendant deux mois ? » Réponse : « Pas du tout (…). Nous continuons à travailler sur les grandes transformations annoncées par le président de la République : la réforme des retraites*, l’indemnisation du chômage, la fonction publique. » À quoi on pourrait ajouter les réformes Blanquer dans l’enseignement, etc. Autre question posée : « À quoi servira le grand débat ? » Réponse : « C’est une chance historique pour les Français de se prononcer : quelles dépenses baisser pour réduire la fiscalité ? » Comme on le lira dans ce journal, pour le gouvernement, la première dépense à baisser, ce sont les retraites. Et la principale fonction du « grand débat national » – avec ses rencontres, tables rondes, questionnaires et autres consultations –, c’est de faire croire que ce démantèlement des 42 régimes existants est plébiscité par « le peuple ».
Alors, assez de débats sur le débat ! L’urgence pour les travailleurs, c’est l’organisation de la grève générale dans l’unité pour bloquer les contre-réformes du gouvernement. Comment avancer dans cette direction ? Cette question sera à l’ordre du jour de la deuxième rencontre des comités pour l’unité, le 2 février prochain.
Sans pour autant remettre en cause leur participation à la « concertation »* sur les retraites.

Le POID appelle à manifester à Paris, place Saint-Michel (M°Saint-Michel), mardi 29 janvier à 18 heures « pour l’arrêt immédiat de la répression, pour le retrait du projet de loi liberticide Macron-Philippe-Retailleau contre le droit de manifester »




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Responsable du déchainement de la répression et des violences policières (interpellations, gardes-à-vue, condamnations, sans parler des centaines de blessés et de blessés graves), le gouvernement Macron-Philippe veut désormais s’attaquer à un droit démocratique élémentaire : le droit de manifester !
Avec l’examen d’un projet de loi reprenant les dispositions liberticides du sénateur Retailleau, le gouvernement veut dès le mois de février, légiférer pour restreindre considérablement le droit de manifestation.
Considérant qu’un tel projet menace les libertés démocratiques et concerne tout le mouvement ouvrier, le Parti ouvrier indépendant démocratique (POID) s’est associé à un appel d’organisations qui se prononce en particulier « pour le retrait du projet de loi « Répression » de Macron-Philippe-Retailleau contre le droit de manifester ; pour l’abandon des poursuites à l’encontre des victimes de la répression policière et leur indemnisation; pour l’interdiction des armes mutilantes dites « intermédiaires » (flash-balls, grenades de désencerclement…) ; pour l’arrêt des violences policières et la fin de l’impunité ».
Présent au rassemblement convoqué le 22 janvier à l’Assemblée nationale par les initiateurs de cet appel, le POID appelle l’ensemble de ses comités de la région parisienne à se mobiliser pour participer à la manifestation convoquée par ces mêmes initiateurs,

le mardi 29 janvier 2019, à 18 heures à Paris Place Saint-Michel (Métro & RER Saint Michel)

Le POID participera, sous ses drapeaux, à cette manifestation, pour l’arrêt immédiat de la répression, pour le retrait du projet de loi liberticide Macron-Philippe-Retailleau contre le droit de manifester.
Montreuil, le 23 janvier 2019

Les infos hebdo du 21 janvier 2019 • De qui se moque le Président de la république avec son « grand débat »? • Des propositions qui n’y ont pas leur place • Los Angeles : 34 000 enseignants en grève




21 janvier 2019 – Selon un document de travail du Haut-commissaire à la réforme des retraites Delevoye, l’exécutif veut maintenir un âge « minimal » de départ à 62 ans mais en incitant à travailler au-delà. Les futurs retraités qui liquideront leurs droits après 62 ans pourraient bénéficier d’un « coefficient majorant » sur leur pension, de 3% à 5% par année de travail supplémentaire. En outre, Le montant en euros des pensions serait calculé selon une valeur du point identique « pour tous les assurés l’année de leur départ », mais qui pourrait évoluer selon l’espérance de vie.


21 janvier 2019 – Les salariés du service des urgences de l’hôpital Henri Mondor à Créteil sont en grève depuis le 15 janvier à l’appel de Sud-santé. La direction vient d’annoncer l’embauche de 8 infirmiers et 2 aides-soignants. C’est insuffisant, répond la déléguée syndicale qui rappelle la revendication : 8 infirmiers et 7 aides-soignants.


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