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mercredi 2 janvier 2019

Pendant la trêve hivernale, les expulsions continuent…le 29.11.2018

[Rézo Citoyen de Loire Atlantique] [LDH] Collectif nantais RomEurope - Pendant la trêve hivernale, les expulsions continuent…
Communiqué

Collectif nantais Romeurope



Pendant la trêve hivernale, les expulsions continuent…

Dans la nuit du 28 au 29 novembre, après des jours de visites pluriquotidiennes et menaçantes de la police les enjoignant de quitter les terrains qu’elles occupaient dans l’est de Nantes, et ce, malgré la trêve hivernale, environ 200 personnes dont 30% d’enfants sont parties en errance dans l’agglomération.

Parmi elles, un bébé de 3 jours et sa maman, une petite fille de 7 ans, récemment opérée, immobilisée dans la caravane et dont la situation a été signalée le 27 novembre au sous-préfet, à l’ARS (Agence Régionale pour la Santé), et à Nantes Métropole.

Au matin du 29, une centaine de personnes se sont arrêtées à Sainte-Luce, en bord de Loire, en zone inondable ; une quinzaine de personnes sont arrivées sur une aire d’accueil des gens du voyage, momentanément fermée, à Nantes, situation explosive, car les voyageurs menacent de les déloger ; un autre groupe d’une soixantaine de personnes est encore en errance ; enfin environ 80 personnes se sont arrêtées sur un terrain de foot désaffecté à Saint-Joseph de Porterie.

Tous ces groupes ont reçu la visite, qui du maire, qui de la police les enjoignant de quitter les lieux.

Pour aller où ? aujourd’hui, quasiment toutes les friches sont rendues inaccessibles, entourées de rochers ou de buttes de terres. Certes, ces familles occupaient illégalement ces terrains, mais est-il pour autant légal et légitime de les condamner à l’errance ?

De nouveau, les parcours de santé, de scolarisation vont être interrompus. Par ailleurs, la plupart de ces personnes ont un emploi qui risque d'être mis en péril par ces expulsions répétées.

Le collectif Romeurope de l'agglomération nantaise :

     - dénonce le coût humain de ces expulsions déguisées sans préparation et sans solution de mise à l’abri

     - demande l’accès aux droits fondamentaux pour ces familles par la stabilisation de terrains avec sanitaires, eau et électricité.

Contact : Annie Richard, 07 86 51 74 99

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