Débordements pendant la manifestation du 1er-Mai : "Le gouvernement est complice", accuse la CGT
La manifestation du mardi 1er mai à Paris a dégénéré. La préfecture de police de Paris a demandé aux syndicats de modifier l'itinéraire de leur cortège. Amar Lagha, secrétaire général de la fédération CGT-Commerce a dit sur franceinfo être surpris par l'organisation de la préfecture de police parisienne. "Tout le monde savait, a déclaré le syndicaliste qui se trouvait dans le cortège. Lundi, la préfecture de police de Paris a fait une déclaration annonçant qu'il risquait d'y avoir de la casse dans la manifestation. La CGT a le rôle de garantir sa propre sécurité et celle de ses manifestants, ce qu'elle a fait".
"Comment 1 000 personnes peuvent se balader dans Paris ?"
La mobilisation a réuni 20 000 personnes dans le cortège syndical selon la police, 55 000 selon la CGT. Pour la préfecture de police, près de 15 000 personnes étaient en dehors de la manifestation dont 1 200 "black blocs". Ce sont ces individus cagoulés qui ont dégradé notamment des commerces, une concession automobile et un restaurant McDonald's, autour de la gare d'Austerlitz.
"Ce que nous condamnons aujourd'hui c'est qu'à l'extérieur de la manifestation, nous ne comprenons pas comment 1 000 personnes peuvent se balader dans Paris, questionneAmar Lagha. J'étais à la (...)
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