L’intersyndicale CGT, CFDT, FO, CFTC, UFAS,CFE-CGC, UNSA, SUD -
Soutenue par l’AD-PA
EHPAD et services à domicile pour personnes âgées :
Nous sommes déterminés à obtenir satisfaction !
Partout en France, des dizaines de milliers de salariés,
d’agents des maisons de retraite, d’EHPAD, de long séjour et de services à
domicile (équipes de SSIAD, etc.),ont répondu à l’appel à la grève nationale de
l’intersyndicale et de l’AD-PA, soutenues par de nombreuses associations des
familles, et de retraités.
Un consensus aussi large ne s’était jamais vu !
Le mouvement de grève a été très suivi parce que les
salariés n’en peuvent plus : 31, 8 % de personnels grévistes et assignés,
selon les chiffres officiels de la DGCS. Tous les professionnels quelle que
soit leur catégorie sont arrivés à un point de rupture.
Ils n’acceptent plus les conditions de prise en charge et
d’accompagnement des résidents et de nos aînés à domicile, qu’ils qualifient
d’indignes.
Il est temps que le gouvernement entende les revendications.
Elles sont claires :
Nous avons pris connaissance de déclarations de Madame Buzyn
qui visent à individualiser, et à renvoyer chaque établissement
ou service à domicile à une évaluation. Celle-ci existe
déjà. Elle indique :"L'objectif
est l'augmentation des postes pour tendre progressivement vers ce fameux ratio
de un pour un, … que nous ne pouvons atteindre aujourd'hui pour des raisons
structurelles et budgétaires". C’est pourtant la revendication
prioritaire de tous les agents des EHPAD et des services à domicile !
Après cette mobilisation exceptionnelle, une prise en compte
politique et financière s’impose. Celle-ci implique l’ouverture de négociations
sur la base des revendications portées par l’intersyndicale et les
associations, avec, en préalable, l’abandon des dispositions de la réforme de
la tarification baissant les dotations.
Il y a en France, 7 200 EHPAD et 10 000 services à
domicile, qui assurent l’accueil et l’accompagnement de 1,4 million de
personnes âgées. Ils emploient plus de
700 000 professionnels. L’application du ratio prévu par le plan
solidarité grand âge de 2006 ainsi que l’augmentation du temps passé à domicile
nécessite la création de 300 000 postes !
L’enveloppe de 50 millions annoncée la semaine dernière,
correspond à moins d’un tiers de poste par établissement et ne couvre pas la
nécessaire augmentation du temps passé à domicile ! Le compte n’y est donc
pas !
Nous nous tournons, une ultime fois vers le président de la
République, pour qu’il réponde maintenant à nos revendications, afin que les
suppressions de postes laissent place aux recrutements nécessaires afin
d’améliorer des conditions de travail et de prise en charge de nos aînés.
Nous revendiquons également la réévaluation des salaires
afin de compenser nos conditions de travail difficiles, (alternance postes de
jour / poste d’après midi / poste de nuit, 3 à 2 weekends par mois et les jours
fériés etc.).
Nous demandons que nos collègues sous contrat aidé soient
embauchés définitivement après formation et intégrés sous statut (ou en CDI
dans le privé).
Faute d’une réponse favorable à notre demande de rendez-vous
afin d’ouvrir des négociations avant le 15 février 2018, l’intersyndicale et
les associations se verraient dans l’obligation de prendre leurs
responsabilités et appelleraient à la grève et à la mobilisation de tous les
agents du secteur concerné, et les familles pour la satisfaction des
revendications.
Les organisations syndicales appellent à réunir les
personnels dans les services à domicile et les EHPAD pour mettre en œuvre cette
orientation,
Paris le 1er Février 2018
L’intersyndicale CGT, CFDT, FO, CFTC, UFAS,CFE-CGC, UNSA,
SUD -
Soutenue par l’AD-PA
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