Saint-Pétersbourg en deuil après une explosion meurtrière |
Le président russe, Vladimir Poutine, dépose une gerbe de fleurs en mémoire des victimes de l’explosion survenue dans le métro de Saint-Pétersbourg, à la station Institut-Technologique, le 3 avril 2017. MIKHAIL KLIMENTYEV / AFP
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Drapeaux en berne, à Saint-Pétersbourg : l’ancienne capitale impériale, dans le nord-ouest de la Russie, est en deuil ce mardi, à la suite de l’attentat meurtrier survenu dans son métro, hier vers 14 h 40 (13 h 40 à Paris). Un second a été déjoué de justesse, également dans une station du centre historique. Les services antiterroristes font état de onze morts et 45 blessés hospitalisés, selon un bilan rendu public lundi soir. Le président Vladimir Poutine a déposé un bouquet de fleurs rouges devant la station où s’est immobilisée la rame visée. Il avait auparavant dirigé une réunion avec des représentants des services de renseignement du FSB, des secouristes et du ministère de l’intérieur. Le drame présente « tous les signes d’un attentat », d’après son porte-parole, Dmitri Peskov, mais n’a pas été revendiqué.
Les images diffusées sur les réseaux sociaux montrent une rame de métro soufflée et de nombreux voyageurs tentant de sortir des victimes des décombres. « L’explosion a eu lieu entre deux stations, mais le conducteur a pris la bonne décision de continuer sa route jusqu’à la station, ce qui a permis de procéder rapidement à l’évacuation et à l’aide aux victimes », a déclaré le comité d’enquête, qui a ouvert une enquête pour « acte terroriste », précisant que « toutes les autres pistes » seraient examinées. Le pays n’avait pas été aussi durement touché depuis l’explosion en plein vol, le 31 octobre 2015, d’un vol reliant l’Egypte à la Russie avec 224 personnes à bord, un attentat revendiqué par l’organisation Etat islamique (EI). Les autorités ont annoncé le renforcement des mesures de sécurité dans le métro de Moscou et les aéroports. La cheffe de la diplomatie de l’Union européenne, Federica Mogherini, a envoyé ses condoléances à « tous les Russes, en particulier ceux qui ont perdu leurs proches ». Le président français, François Hollande, a exprimé sa « solidarité avec le peuple russe », tandis que la chancelière allemande, Angela Merkel, a fait part de son « effroi » face à cet « acte barbare ». Le président américain, Donald Trump, a pour sa part assuré M. Poutine du « soutien total » de Washington à la réponse qu’apportera Moscou à cette attaque.
Source Le Monde.fr
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