lundi 3 avril 2017

Dans la presse étrangère - lundi 3 avril 2017



Dans la presse étrangère

Trump et Sissi en quête d’une entente cordiale

Donald Trump, alors candidat républicain à l’élection présidentielle américaine, s’entretient avec le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, à l’hôtel Plaza, à New York, le 20 septembre 2016.
Donald Trump, alors candidat républicain à l’élection présidentielle américaine, s’entretient avec le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, à l’hôtel Plaza, à New York, le 20 septembre 2016. DOMINICK REUTER / AFP
  • Retisser des liens étroits, une relation solide fondée non plus sur la défiance, mais sur la confiance. En accueillant, ce lundi à Washington, son homologue égyptien, le président des Etats-Unis, Donald Trump, veut évacuer les tensions bilatérales qui, ces quatre dernières années, se sont accumulées entre les deux pays au point d’atteindre un apex. Gulf News
  • Rien d’étonnant à ce que le magnat républicain, guère vérécondieux, nourrisse une admiration ostensible pour Abdel Fattah Al-Sissi. A bien des égards, le fossoyeur du régime de Mohamed Morsi, chassé par un coup d’Etat militaire en juillet 2013, est tout ce qu’il rêve d’être : un autocrate sans réels contre-pouvoirs. N’avait-il pas d’ailleurs lancé à l’automne : « Il [Sissi] a pris le contrôle de l’Egypte. Il l’a vraiment fait. » The New Arab
  • L’accueil qui attend le chef de l’Etat égyptien s’annonce nettement plus chaleureux que sous l’ère Obama. L’ancien locataire de la Maison Blanche témoignait en effet peu d’égards envers un homme qu’il accusait de tenir son propre peuple en lisière et de violer sans vergogne les libertés fondamentales. L’aide militaire américaine de 1,3 milliard de dollars par an (environ 1,22 milliard d’euros) avait même été temporairement suspendue. Press TV
  • Au menu des discussions figurera en premier lieu la lutte contre le djihadisme – fléau auquel Le Caire est confronté dans la péninsule du Sinaï, que les coptes persécutés fuient en masse –, et plus spécifiquement le combat mené pour faire pièce à l’organisation Etat islamique (EI). Ahram OnlineVoice of America
  • Le conflit israélo-palestinien devrait également être à l’ordre du jour. Et pour cause : mercredi, ce sera au tour du roi de Jordanie, Abdallah II, d’être reçu par M. Trump. Or l’Egypte et le royaume hachémite sont les seuls, dans le monde arabe, à avoir signé un traité de paix avec l’Etat hébreu (en 1979 pour Le Caire, en 1994 pour Amman).
  • La question des droits de l’homme, en revanche, ne sera pas évoquée, ou seulement en aparté. Dans un rapport rendu public en 2015, le département d’Etat mentionnait pourtant de sérieuses dérives dans ce domaine, parmi lesquelles des arrestations arbitraires (notamment de journalistes), des détentions politiques et un racornissement des libertés religieuses. The Washington ExaminerThe New York Times
  • Alors que, dans le quotidien britannique The Independent, Amelia Smith déplore le fait que l’Occident ferme les yeux de manière coupable sur les errements criminels du régime Sissi, Michael Rubin, ancien responsable du Pentagone spécialiste du Proche-Orient, relativise : certes, Sissi n’est pas le partenaire parfait, mais il est un allié des plus utiles contre l’EI, juge-t-il dans une tribune au magazine américainCommentary. Une manière de dire que de deux maux, il faut savoir choisir le moindre.
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Anticonformisme égyptien. Soucieuses de préserver leur confort, leurs habitudes et leur couple – en un mot, leur façon de vivre –, certaines femmes égyptiennes font le choix délibéré de ne pas avoir d’enfants. Une décision assumée qui suscite souvent l’incompréhension, voire la réprobation. D’autant que la société tend à sanctifier la maternité. Al-Ahram Hebdo
Regain d’intolérance en Inde. Régulièrement, les Africains sont victimes de discriminations en Inde du fait de la couleur de leur peau. Ces derniers jours, plusieurs d’entre eux ont été pris à partie et molestés. D’où vient cette poussée de violence ? Dans un entretien à Jeune Afrique, le professeur Ajay Dubey, spécialiste de l’Afrique à l’université Jawaharlal-Nehru de New Delhi, livre quelques éléments de réponse.
Indiscrétions turques. Depuis le pronunciamiento manqué du 15 juillet, le pouvoir turc est en proie à un sentiment de paranoïa aiguë. Parallèlement aux rafles, qui se multiplient dans le pays, les autorités renforcent leurs moyens de surveillance à l’étranger. En ligne de mire : les partisans de l’imam Fethullah Gülen, soupçonné d’être à l’origine du coup d’Etat. Un réseau d’espionnage qui s’étend jusqu’à la Mongolie et à la Tanzanie. Der Spiegel Online
Histoires d’eau et casse-tête chinois. Les tensions s’aiguisent en Asie centrale autour de l’eau, ressource de plus en plus précieuse que se disputent les cinq ex-Républiques soviétiques de la région (Kazakhstan, Kirghizistan, Ouzbékistan, Tadjikistan et Turkménistan). Ces crispations grandissantes menacent de dégénérer en conflit armé. Au point de faire dérailler le grand projet chinois de Nouvelle Route de la soie ? The Diplomat
Source Le Monde.fr

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