vendredi 3 mars 2017

Dans la presse étrangère - vendredi 3 mars 2017

Dans la presse étrangère

Damas et les insurgés dans la ligne de mire de l’ONU

Des enfants syriens regardent passer un train dans les quartiers ravagés de l’est d’Alep pour la première fois en quatre ans, le 25 janvier.
Des enfants syriens regardent passer un train dans les quartiers ravagés de l’est d’Alep pour la première fois en quatre ans, le 25 janvier. GEORGE OURFALIAN / AFP
  • Renvoyés dos à dos. Dans un rapport très attendu, rendu public mercredi, l’Organisation des Nations unies a estimé que le régime syrien et l’insurrection s’étaient tous deux livrés à des crimes de guerre à Alep, la deuxième ville du pays.BBCVocativ
  • Fondé sur 291 entretiens menés à distance avec des habitants ou en personne dans la région, ainsi qu’à Genève, ce rapport couvre la période allant du 21 juillet, date de début du siège par les forces loyalistes, au 22 décembre, lorsque la cité a été reprise par le pouvoir après des combats d’une rare violence.
  • Aux dires de la commission d’enquête internationale indépendante, les gouvernements syrien et russe auraient utilisé des munitions à fragmentation contre les civils retranchés dans la partie orientale d’Alep (naguère tenue par les rebelles) et détruit délibérément des hôpitaux par des bombardements aériens répétés –, ce que Damas et Moscou réfutent avec la dernière énergie. The Daily BeastCNN
  • Le document évoque également l’attaque sanglante perpétrée depuis les airs contre un convoi humanitaire, en septembre, ainsi que l’usage, par les soldats de Bachar Al-Assad, de chlorine, un gaz hautement toxique pouvant provoquer des dommages respiratoires sévères. The New York Times
  • Les insurgés, eux aussi, sont dans le collimateur onusien, accusés d’avoir tiré des obus sur des zones de l’ouest de l’Alep (contrôlées par le gouvernement) sans cible militaire précise. Certains groupes, sentant la défaite proche, auraient en outre utilisé les habitants comme « boucliers humains ». Al-Jazira
  • Naguère plate-forme commerciale de premier ordre, Alep est aujourd’hui une ville martyre défigurée, une cité fantôme noyée sous les gravats. Sa reconquête a été le coup le plus dur infligé aux opposants à Bachar Al-Assad depuis le début des hostilités dans le pays, il y a six ans – conflit qui a fait près de 400 000 morts et entraîné de gigantesques déplacements de population.
  • A présent que ces crimes sont documentés, une question centrale se pose : que va-t-il advenir ? Y a-t-il une chance pour que les responsables, de part et d’autre, répondent un jour de leurs actes devant la justice, comme le souhaite la magistrate suisse Carla Del Ponte ? Ce scénario est peu probable, d’autant qu’en 2014, déjà, la Russie et la Chine avaient bloqué la possibilité, pour la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye, d’ouvrir une enquête…
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Changement de symbole chez les néonazis américains. Soucieux de « mieux s’intégrer et de s’adresser à un plus grand public », le National Socialist Movement, le plus grand groupe néonazi des Etats-Unis, a décidé d’abandonner la croix gammée, jugée trop « offensante ». Le nouveau symbole de prédilection des suprématistes : la rune d’Odal, qui signifiait « famille », « prospérité » et « héritage » en langue viking... La Presse
Malraux et la Russie. Tout au long de sa vie – de sympathisant communiste, puis de militant stalinien et, enfin, de figure du gaullisme –, André Malraux a entretenu des liens tumultueux avec l’URSS. A l’occasion de l’exposition Les voix du Musée imaginaire d’André Malraux au Musée Pouchkine, à Moscou, François de Saint-Chéron, maître de conférences à la Sorbonne et curateur de l’événement, revient sur cette relation tourmentée. Le Courrier de Russie
Année de transition à Cuba ? Si l’année 2015 a été marquée par le dégel avec les Etats-Unis et 2016 par la disparition de Fidel Castro (le 25 novembre), 2017 s’annonce à Cuba comme une année clé, mais sur laquelle plane une lourde incertitude. Au pouvoir depuis 2008, Raul Castro, 85 ans, va-t-il céder les rênes du pouvoir à la jeune génération en février prochain, comme il l’a promis ? Anxieuse, la société civile n’en aspire pas moins à des réformes libératrices. El Pais
Citoyenneté mouvante. Depuis le vote entérinant le Brexit (la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne), en juin, le sort des étrangers européens – dont près de 300 000 Allemands – vivant outre-Manche est en balance. Mais qu’en est-il des quelque 100 000 Britanniques résidant outre-Rhin ? Apparemment, beaucoup s’empressent de demander la nationalité allemande. Pas seulement par commodité, mais aussi par conviction. BBC

Source Le Monde.fr

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