mercredi 29 mars 2017

Dans la presse étrangère - mercredi 29 mars 2017

Dans la presse étrangère

Royaume-Uni : Theresa May enclenche le Brexit

Theresa May signe la lettre officielle au président du Conseil européen, Donald Tusk, activant l’article 50 du traité de Lisbonne, au 10 Downing Street, à Londres, le 28 mars.
Theresa May signe la lettre officielle au président du Conseil européen, Donald Tusk, activant l’article 50 du traité de Lisbonne, au 10 Downing Street, à Londres, le 28 mars.CHRISTOPHER FURLONG / AP
  • Londres s’apprête à activer aujourd’hui l’article 50 du traité de Lisbonne. La première ministre britannique, Theresa May, lance ainsi officiellement le processus de sortie de l’Union européenne, neuf mois après le référendum du 23 juin 2016, où les Britanniques ont voté à près de 52 % pour quitter l’Union. L’arrêt du processus ne serait possible qu’avec le consentement unanime de tous les Etats membres.
  • Le Royaume-Uni dispose de deux ans pour négocier un accord. Celui-ci doit être approuvé par les Etats membres à la majorité qualifiée et par le Parlement européen. A la table des négociations : le secrétaire d’Etat à la sortie de l’UE, David Davis, et côté Commission européenne, Michel Barnier. BBC
  • Demain, le gouvernement publiera le livre blanc du projet de loi baptisé « Great Repeal Bill (« grande abrogation »). Il doit abolir le code de la loi de 1972 qui avait incorporé la législation européenne au droit britannique, et convertir le corpus des lois européennes en lois nationales. Avec près de 19 000 lois européennes en vigueur, un défi législatif titanesque attend le Parlement, aux conséquences incertaines pour la quasi-totalité des secteurs de l’économie. Financial Times
  • Pour le Daily Telegraph, c’est l’opportunité pour la Grande-Bretagne de se débarrasser d’une paperasserie inutile et mettre le pays sur une voie radicalement différente, à l’image de l’impulsion donnée par le gouvernement Thatcher dans les années 1980. Selon le journal, qui liste cinq directives dont les Britanniques seront« heureux » de se défaire, le coût des règlements européens s’élèverait à plus de 120 milliards de livres par an (139 milliards d’euros).
  • Loin de « reprendre le contrôle », la première ministre envoie « notre lettre de suicide », estime une éditorialiste du Guardian, rappelant que la sortie du marché unique coûterait 4 % du PIB. L’emploi local qui part à l’étranger, des prix en hausse… Les pro-Brexit auraient trompé les votants, revenant sur leurs promesses des « mêmes bénéfices exactement » qu’en restant au sein de l’UE ou de« l’immigration zéro », devant les besoins en main-d’œuvre.
  • « May paiera le prix des promesses des Brexiters », titre The Times. L’éditorialiste promet une guerre d’usure avec Bruxelles, « l’entreprise diplomatique la plus compliquée de mémoire d’homme ». Mais, politiquement, la vraie bataille se déroulera au Royaume-Uni, où les négociations s’annoncent aussi difficiles qu’avec l’UE. Les velléités d’indépendance de l’Ecosse et de l’Irlande du Nord n’en seraient que les prémices.
  • Le Parlement d’Ecosse a d’ores et déjà autorisé hier, par un vote, la première ministre Nicola Sturgeon à demander à Londres l’organisation d’un nouveau référendum d’indépendance. Celle-ci peut retourner à Theresa May tous les arguments des pro-Brexit pour sortir de l’UE, passés en revue par The Economist.
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Impasse des discussions en République démocratique du Congo. Médiateurs entre le pouvoir et l’opposition, les évêques ont décidé de jeter l’éponge. Le compromis politique, signé le 31 décembre, n’a toujours pas été adopté. Le vice-président de la Cenco, la Conférence épiscopale nationale des évêques, déplore« les jeux d’intérêt partisans qui priment sur l’intérêt de la nation », tandis que les violences se poursuivent dans le pays. Jeune Afrique
Visite prolifique de Rohani à Poutine. Les présidents iranien et russe ont signé 16 documents, hier à Moscou : coopération dans l’énergie, les transports, régime sans visa pour les touristes… Le règlement du conflit en Syrie est le seul point sur lequel leurs positions divergent, depuis la chute d’Alep, souligne Vedomosti, même si l’Iran autorise désormais la Russie à utiliser ses aérodromes. Moscou souhaite un règlement politique, tandis que Téhéran ralentit le processus et chercherait à installer un « Hezbollah syrien » sur place.
Réforme fiscale ardue aux Etats-Unis. Donald Trump cherche à faire fondre les impôts des entreprises, promesse phare de sa campagne. Il va falloir y consacrer du temps, commente un expert interviewé par Le Devoir. Le président américain préfère selon lui « exiger une loyauté aveugle » plutôt que de construire une coalition. Les divisions au sein des Républicains ont déjà fait échouer la révision de l’Obamacare, en fin de semaine dernière. Cette fois, la Maison Blanche s’implique davantage dans les détails du plan de réforme.
Le Royaume-Uni et le Japon s’associent pour un projet d’avion de chasse furtif. Les deux pays ont conclu un accord pour examiner une coopération. Echanges d’informations sur des technologies de pointe dans l’aviation et étude de faisabilité sont au programme. Ce partenariat, un moyen pour le Japon d’acquérir de nouveaux avions, n’empêchera pas les collaborations avec d’autres pays, précise son ministère de la défense. The Diplomat

Source le Monde.fr

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