vendredi 24 février 2017

Dans la presse étrangère - vendredi 24 février 2017

Dans la presse étrangère

Donald Tsang, l’icône déchue d’Hongkong

L’ancien chef de l’exécutif de Hongkong, Donald Tsang (au centre), quitte le tribunal en compagnie de sa femme, Selina (derrière lui), le 17 février 2017.
L’ancien chef de l’exécutif de Hongkong, Donald Tsang (au centre), quitte le tribunal en compagnie de sa femme, Selina (derrière lui), le 17 février 2017. ANTHONY WALLACE / AFP
  • Du Capitole à la roche Tarpéienne, il n’y a qu’un pas. Donald Tsang vient de l’apprendre à ses dépens. L’ancien chef de l’exécutif d’Hongkong, de 2005 à 2012, a été condamné mercredi à vingt mois de prison ferme pour « faute professionnelle dans la fonction publique »The New York Times
  • Agé de 72 ans, il paie son implication dans une affaire de corruption qui, plusieurs semaines durant, a défrayé la chronique dans l’ancienne colonie britannique rétrocédée à la Chine le 1er juillet 1997.
  • En cause, le projet d’achat d’un luxueux appartement à Shenzhen, de l’autre côté de la frontière avec la Chine, que M. Tsang n’avait pas révélé. Or il se trouve que ce bien, où les époux Tsang escomptaient passer leurs vieux jours, appartenait au magnat de l’immobilier Bill Wong Cho-bau, qui détient 20 % des parts de Wave Media, un groupe de radiodiffusion ayant, par la suite, obtenu une licence de la part des autorités. CNN
  • Sorti du tribunal les menottes aux poignets, l’ancien chef du gouvernement est le plus haut responsable de la région administrative spéciale (RAS) à être incarcéré. La décision de la justice prouve combien l’héritage des trois dirigeants « postrétrocession » – Tung Chee-hwa (1997-2005), M. Tsang et Leung Chun-ying (depuis juillet 2012) – est vicié, relève Quartz.
  • Brisant pour la première fois le silence, la femme du hiérarque déchu a exprimé son désappointement. « Au cours des cinq dernières années, nous avons connu moult difficultés et subi de très fortes pressions. Nous sommes donc très attristés. Mais nous ferons face à cette situation avec courage », a-t-elle lancé, précisant qu’ils allaient faire appel. The South China Morning Post
  • Place forte de la finance internationale, Hongkong s’est toujours targuée de faire preuve de transparence. Néanmoins, depuis quelque temps, des inquiétudes émergent quant aux liens étroits qui unissent les gouvernants de la RAS à des hommes d’affaires influents, souligne The Daily TelegraphAsia Sentinel, de son côté, y voit une menace potentiellement mortelle pour l’Etat de droit.
  • Pour Juliana Liu, correspondante de la BBC, la disgrâce de M. Tsang est brutale. Une « fin ignominieuse pour un homme qui faisait la fierté d’Hongkong » et avait su s’élever jusqu’au sommet, note-t-elle. Le juge lui-même l’a reconnu, déclarant qu’il« n’[avait] jamais vu quelqu’un tomber d’aussi haut aussi vite ».
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Le Maghreb, champion de l’importation d’armes. Le commerce international des armes se porte bien, et même très bien, à en juger par les récentes données fournies par le Stockholm International Peace Research Institute (Sipri). Si l’Inde y est pour beaucoup, les Etats africains, en particulier ceux du Maghreb, jouent aussi un rôle de premier plan, ne rechignant pas à la dépense pour assurer leur défense. Principaux importateurs du continent : l’Algérie, l’Egypte et le Maroc.Jeune Afrique
Questionnement sur le goulag. De 1946 à 1987, Perm-36 a été l’un des goulags soviétiques les plus tristement célèbres. Aujourd’hui, le réalisateur russe Sergueï Katchkine lui consacre un film, Perm-36, Réflexion. Son objectif : préserver la mémoire de ce qui s’est passé dans ce camp de prisonniers politiques, alors que le stalinisme continue de provoquer des remous et de vifs débats au sein de la société. Le Courrier de Russie
Empreinte sanglante des gangs colombiens. Au moins dix-sept militants et dirigeants locaux ont été assassinés en Colombie depuis la signature de l’accord de paix de novembre censé mettre fin à plus d’un demi-siècle de conflit entre le gouvernement de Bogota et les Forces armées révolutionnaires (FARC). Une violence liée à la montée en puissance des gangs, qui profitent du vide laissé par les FARC pour imposer leur sinistre loi. The Guardian
Parole libérée en Gambie. Pendant trente-deux ans, sans le moindre état d’âme, Yahya Jammeh a brutalisé son peuple, y compris les membres de sa propre famille qui osaient se dresser contre lui. A présent que l’ancien dictateur de Gambie vit en exil en Guinée équatoriale, certains proches osent enfin parler. Et réclamer, chose impensable il y a peu encore, que l’autocrate déchu soit poursuivi en justice pour ses crimes et emprisonné à vie. The Irish Times
Source Le Monde.fr

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