mercredi 4 janvier 2017

Dans la presse étrangère - mercredi 4 janvier 2017

Dans la presse étrangère

Ostracisés, les Rohingya de Birmanie en butte à la violence

Des Rohingya qui ont tenté de traverser le fleuve Naf pour passer au Bangladesh et échapper à la répression sont surveillés par des agents de sécurité bangladais à Teknaf, le 25 décembre 2016.
Des Rohingya qui ont tenté de traverser le fleuve Naf pour passer au Bangladesh et échapper à la répression sont surveillés par des agents de sécurité bangladais à Teknaf, le 25 décembre 2016. STR / AFP
  • Leur sort n’a rien d’enviable. En Birmanie, les Rohingya sont exposés aux discriminations et aux exactions. Lundi, le gouvernement a ouvert une enquête après la diffusion d’une vidéo montrant les forces de l’ordre en train de s’en prendre physiquement à plusieurs membres de la communauté, dans le nord-ouest du pays. Quatre policiers ont déjà été arrêtés.
  • Ce faisant, les autorités reconnaissent de manière implicite que cette minorité musulmane a été victime de maltraitance de la part des services de sécurité – une attitude pour le moins inhabituelle, observe The Guardian.
  • Depuis le lancement, en octobre, d’une vaste offensive militaire dans l’Etat Rakhine (ou Arakan), en riposte à l’attaque coordonnée de postes frontières par des groupes d’hommes armés – ce qui pourrait suggérer une forme de « pénétration islamiste » – le pouvoir, inflexible, a toujours fait valoir qu’il respectait l’Etat de droit. Ce déni a d’ailleurs valu à la cheffe de facto du gouvernement et Prix Nobel de la paix 1991, Aung San Suu Kyi, de cinglantes critiques. BBC
  • Dans un pays bouddhiste à près de 90 %, les Rohingya, qui seraient environ un million (sur une population totale d’environ 54 millions d’habitants), vivent en marge, sans aucun droit. Ils ne sont pas considérés comme appartenant aux 135 ethnies officielles et ne jouissent pas de la citoyenneté – donc de la possibilité de voter – en vertu d’une loi de 1982. Al-Jazira
  • Apatrides, bien que certains d’entre eux soient installés sur le sol birman depuis plusieurs générations, ils forment une caste « invisible », dont l’accès aux études, au marché de l’emploi et aux services de santé est restreint de manière draconienne. Leur pratique religieuse fait également l’objet d’une étroite surveillance.
  • La situation est si intenable que ceux qui, par dizaines de milliers, ont franchi illégalement la frontière avec le Bangladesh voisin sont prêts à tout pour ne pas retourner sur cette terre qui leur est hostile, rapporte Voice of America.
  • Dans une tribune au South China Morning Post, le chercheur australien Manjit Bhatia plaide pour que des sanctions financières soient prises contre le régime de Naypyidaw. La seule façon, selon lui, de toucher l’élite économique et politique au cœur.
Le défi de Merkel. Après une année 2016 marquée par une série d’« épreuves difficiles » – des agressions sexuelles lors de la Saint-Sylvestre à Cologne à l’attaque contre le marché de Noël à Berlin le 19 décembre – l’Allemagne, percluse de doutes à l’égard de sa Willkommenskultur (« culture de l’accueil »), a changé de visage. A neuf mois des élections législatives, la chancelière, Angela Merkel, est confrontée à un malaise grandissant, mais veut éviter la « tentation du repli ».La Libre Belgique
Points chauds d’Afrique. A quoi ressemblera le continent africain dans un an ? Joseph Kabila aura-t-il cédé le pouvoir en République démocratique du Congo ? La Libye, tiraillée entre deux gouvernements rivaux et apparemment irréconciliables, parviendra-t-elle à rétablir un semblant d’unité ? Le Burundi sortira-t-il d’un climat de psychose ? Autant de questions en suspens qu’évoque Jeune Afrique, pour qui 2017 sera une « année chaude ».
Ouzbékistan : état des lieux. Trois mois après la mort d’Islam Karimov, Chavkat Mirzioïev est devenu, en décembre, le deuxième président (seulement) qu’ait connu l’Ouzbékistan depuis 1991. Quels sont les défis auxquels le nouveau chef de l’Etat doit faire face ? Un glissement de l’autoritarisme à la démocratie est-il envisageable ? Radio Free Europe livre quelques éléments de réponse, tout en prédisant que le changement se fera à pas comptés.
Espoir pour les San. Après avoir vécu plusieurs milliers d’années en Afrique australe, ils ont frôlé l’extinction, du fait de la colonisation puis de l’apartheid, qui a perpétué la répression exercée à leur endroit. Aujourd’hui, le peuple San voit son avenir s’éclaircir grâce à l’acquisition de nouvelles terres à la lisière du Kalahari, où ils peuvent tirer bénéfice du tourisme et de la chasse. Un rebond fragile, mais réel, pour ceux que l’on appelle aussi les « hommes de brousse ». The Globe and Mail

Sources Le Monde.fr

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