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lundi 2 janvier 2017

Dans la presse étrangère - lundi 2 janvier 2017

Dans la presse étrangère

Roumanie : Sorin Grindeanu face au défi du redressement

Le choix du social-démocrate Sorin Grindeanu (ici lors d’une conférence de presse, le 28 décembre 2016) comme premier ministre met fin à plusieurs semaines d’incertitude politique en Roumanie.
Le choix du social-démocrate Sorin Grindeanu (ici lors d’une conférence de presse, le 28 décembre 2016) comme premier ministre met fin à plusieurs semaines d’incertitude politique en Roumanie. OCTAV GANEA / AFP
  • La guerre de tranchées, un temps redoutée à Bucarest, n’aura finalement pas lieu. Le président de Roumanie, Klaus Iohannis (centre droit), a ainsi entériné le second choix de l’opposition pour le poste de premier ministre en la personne de Sorin Grindeanu, mettant fin à une période de forte crispation politique et ouvrant une nouvelle ère de cohabitation. Balkan Insight
  • Agé de 43 ans, M. Grindeanu est encarté au Parti social-démocrate (PSD) depuis vingt ans. Avant de prendre la tête du gouvernement, qui doit être investi mercredi par le Parlement, il détenait le portefeuille de ministre des communications dans le cabinet de Victor Ponta. Romania-Insider.com
  • Le choix du PSD, large vainqueur des élections législatives du 11 décembre, et de son petit allié ALDE (Alliance des libéraux et démocrates) s’était initialement porté sur Sevil Shhaideh, une femme de 52 ans issue de la minorité tatare et de confession mahométane, mais celui-ci avait été rejeté, sans raison officielle, par le chef de l’Etat.
  • Eût-elle obtenu le blanc-seing de M. Iohannis, elle serait devenue la première musulmane à occuper cette fonction et, partant, à diriger un pays de l’Union européenne (que la Roumanie a rejointe le 1er janvier 2007). Avant que le président ne se rétractât ex abruptoPolitico saluait d’ailleurs par anticipation le« progressisme » roumain.
  • Sorin Grindeanu a été dépeint par le chef de file du PSD, Liviu Dragnea, comme un homme parfaitement féal. Une description sans doute teintée d’amertume, voire d’envie, car lui-même lorgnait le siège de premier ministre – en pure perte du fait de sa condamnation pour fraude électorale, en 2015. Hotnews.ro
  • Eu égard à la majorité confortable qu’il détient au Parlement, le PSD devrait obtenir sans difficulté l’aval des députés pour mettre en œuvre les réductions d’impôt et les hausses de salaires qu’il a promises. Au risque de voir le déficit public s’accroître et dépasser la limite des 3 % du PIB fixée par l’Union européenne. Bloomberg
  • Pour la Roumanie, deuxième pays le plus pauvre de l’UE, l’enjeu est de taille : vingt-huit ans après la chute du communisme incarné par Nicolae Ceausescu, le pays lutte toujours pour atteindre la prospérité. Un combat loin d’être achevé, le PIB par tête ne s’élevant qu’à 57 % de la moyenne européenne…
Femme de tête en Angola. Sa fortune, estimée par le magazine américainForbes à plus de 3 milliards de dollars, fait d’elle la femme la plus riche d’Afrique. A 43 ans, Isabel dos Santos, la fille du président angolais, dirige la Sonagol, la compagnie pétrolière nationale, depuis juin. Un défi pour cette « héritière » qui, malgré les critiques, assure n’avoir aucune ambition politique, seulement le souci d’assurer la réussite de son entreprise. Jeune Afrique
Egypte : opérations (médicales) clandestines. C’est une situation tristement courante sur les bords du Nil, mais personne n’ose en parler. Certains parents, craignant que leur fille handicapée mentale ne tombe enceinte à la suite d’une agression sexuelle, lui font ôter l’utérus. Al-Ahram Hebdo a voulu comprendre comment étaient pratiquées ces hystérectomies forcées. Enquête sur un phénomène clandestin qui touche particulièrement les classes défavorisées.
Conversions cambodgiennes. De 1975 à 1979, sous le régime totalitaire de Pol Pot, ils ont pris part à un génocide au cours duquel près de deux millions de Cambodgiens sont morts des suites de la famine, du travail forcé et des exécutions de masse. Loin de ce passé rouge sang, les ex-cadres du « Kampuchéa démocratique » se tournent vers le christianisme, dans l’espoir d’être absous. Mais la population doute de leur sincérité. The Los Angeles Times
Ruée vers l’or néo-zélandaise. Poussés par l’appât du gain, de nombreux Néo-Zélandais se lancent dans la prospection illégale d’or, notamment sur la côte ouest du pays. Les autorités les traquent dans l’espoir de mettre fin à cette activité parallèle, dont la popularité ne cesse de croître. En effet, ces mineurs amateurs, non contents d’écorner la réputation des professionnels du secteur, mettent aussi en péril l’environnement, explique The Guardian.


Source Le Monde.fr

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