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lundi 26 décembre 2016

L'ECONOMIE - Lundi 26 décembre 2016

L'ECONOMIE


Lundi 26 décembre 2016

Chômage : vers un troisième mois de baisse d’affilée ?

Le logo d’une agence de Pôle emploi, à Paris.
Le logo d’une agence de Pôle emploi, à Paris. © CHRISTIAN HARTMANN / REUTERS / REUTERS
La tendance positive observée ces derniers mois va-t-elle se confirmer ? Le gouvernement doit dévoiler lundi le nombre d’inscrits à Pôle emploi à la fin du mois de novembre, au terme d’une année qui a vu s’inverser modestement la courbe du chômage. A la fin d’octobre, Pôle emploi recensait en France métropolitaine 3,48 millions de personnes sans aucune activité, soit 11 700 chômeurs de moins sur un mois (– 0,3 %). Une légère baisse intervenue après un repli spectaculaire en septembre (– 66 300 chômeurs). Si un troisième mois de baisse d’affilée intervenait en novembre, ce serait une première depuis la crise financière de 2008. Mais ces statistiques mensuelles, soumises à des aléas administratifs, ont beaucoup joué au yo-yo ces derniers temps. Lundi, au moment de la publication des chiffres, François Hollande a prévu de visiter une entreprise en région parisienne, avec la ministre du travail, Myriam El Khomri. Depuis le début de 2016, plus de 100 000 chômeurs ont quitté les rangs de Pôle emploi. Et l’Insee a vu son taux baisser de 0,4 point à 9,7 % en métropole : l’inversion de la courbe, dont François Hollande avait fait une condition pour une nouvelle candidature en 2017, s’est donc bien concrétisée. Mais trois ans après sa promesse, et timidement. « Les résultats arrivent, plus tard que je ne les avais annoncés, j’en conviens, mais ils sont là (...). Le chômage diminue enfin, mais il reste à un niveau trop élevé et je mesure ce que cette situation peut avoir d’insupportable pour nos concitoyens qui vivent dans la précarité », déclarait le chef de l’Etat le 1er décembre, lors de l’annonce de son renoncement à briguer un second mandat. Le nouveau premier ministre, Bernard Cazeneuve, a dit vouloir « amplifier » la baisse.
D’après les dernières prévisions de l’Insee, l’amélioration va se poursuivre, mais légèrement : le chômage devrait reculer à 9,6 % en métropole (9,9 % pour la France entière) à la fin de 2016, et cette décrue se poursuivrait jusqu’à la mi-2017, pour atteindre 9,5 % de la population active en métropole. Cette mince embellie serait liée à une poursuite des créations nettes d’emploi jusqu’à la mi-2017, qui suffiraient à absorber la hausse de la population active. Au troisième trimestre de 2016, l’économie française a créé 51 200 nouveaux postes, enregistrant un sixième trimestre de créations d’emploi d’affilée : du jamais-vu depuis huit ans. A l’aune de ces prévisions, le taux de chômage ne retrouverait pourtant pas, d’ici à la fin du quinquennat Hollande, en mai 2017, son niveau du début de mandat (9,3 % en métropole). Depuis 2012, 556 000 chômeurs sont venus grossir les rangs de Pôle emploi.
Pékin va taxer la pollution... mais pas le CO2. La Chine, premier émetteur mondial de gaz à effet de serre, a adopté dimanche une nouvelle loi qui taxe les pollueurs, mais le dioxyde de carbone échappera encore à la fiscalité. La loi sur la taxe écologique, qui cible les entreprises et les institutions, a été votée par le comité permanent du Parlement chinois, quelques jours après une vague de pollution atmosphérique qui a mis une partie du nord du pays en alerte rouge pendant six jours. Elle entrera en vigueur le 1er janvier 2018.
BMW rappelle près de 200 000 voitures en Chine. BMW va rappeler près de 200 000 voitures en Chine pour cause d’airbags défectueux, dont certains pourraient voir leur générateur de gaz éclater inopinément. Le constructeur allemand a précisé que les générateurs défectueux seraient remplacés gratuitement.
Réunion en janvier à Vienne sur le nucléaire iranien. Une commission conjointe chargée de superviser l’application de l’accord nucléaire entre l’Iran et les grandes puissances va se réunir à Vienne le 10 janvier, à la demande de Téhéran, qui dénonce le renouvellement des sanctions américaines, a annoncé samedi l’Union européenne. Les Etats-Unis ont suspendu les sanctions anti-iraniennes liées au nucléaire, mais en ont imposé d’autres en raison du non-respect des droits de l’homme par la République islamique, de son soutien au « terrorisme » au Moyen-Orient et de son programme de missiles balistiques.
Trump veut fermer sa fondation. Le président élu des Etats-Unis, Donald Trump, a annoncé samedi qu’il avait « l’intention » de dissoudre sa fondation philanthropique controversée pour « éviter ne serait-ce que l’apparence de tout conflit » d’intérêt, un premier gage donné après des semaines de polémique. A la fin de septembre, le procureur de l’Etat de New York avait déjà ordonné à la Donald J. Trump Foundation de cesser de recueillir des dons.
Fitch abaisse la note de la Belgique. L’agence d’évaluation financière Fitch a abaissé vendredi d’un cran la note de la dette de la Belgique, de AA à AA-, en invoquant des « dérapages budgétaires ». Fitch ne prévoit pas un nouvel abaissement à moyen terme. La dette belge reste toutefois dans la catégorie jugée de haute qualité pour les investisseurs.
41 300
C’est ce que vaut un dollar en rials iraniens sur le marché libre aujourd’hui, contre 34 600 en juin. Le taux de change entre le rial iranien et le dollar américain a atteint dimanche un record historique à la baisse, accentuant une chute amorcée il y a six mois, malgré les espoirs créés par la levée des sanctions internationales contre Téhéran. Le taux officiel vaut seulement 32 300 rials.

Dans la presse étrangère

Bataille de brevets relancée entre Apple et Nokia

Un ancien modèle de téléphone portable de la marque Nokia.
Un ancien modèle de téléphone portable de la marque Nokia. © JONATHAN EVANS / REUTERS
La hache de guerre est à nouveau déterrée entre Apple et Nokia. Ce dernier a ainsi attaqué jeudi la marque à la pomme devant plusieurs juridictions, l’accusant de violation de brevets. La société finlandaise a engagé une action au niveau mondial, en déposant sa plainte devant des tribunaux allemands à Düsseldorf, Mannheim et Munich, ainsi que dans l’Etat américain du Texas. Le groupe, qui se réserve le droit de solliciter d’autres juridictions, mentionne la violation de trente-deux brevets dans ses plaintes (concernant la conception d’écrans, d’interfaces utilisateur, de logiciels, d’antennes, de puces et d’encodage vidéo). Au total, Nokia affirme avoir en sa possession des dizaines de milliers de brevets protégés, dont le rachat et le développement lui auraient coûté plus de 110 milliards d’euros. « L’affaire est complexe puisque en début de semaine, les rôles étaient inversés, Apple portant plainte contre Nokia. Ce dernier est soupçonné par la société américaine d’engager des chasseurs de brevets (« patent trolls », en anglais) pour servir ses intérêts », rapporteLe Temps. Dans sa plainte, Apple affirme que Nokia ne respecte pas un accord passé en 2011. La marque à la pomme avait accepté de rémunérer (pour 720 millions de dollars) son concurrent pour des technologies utilisées dans les iPhone. Mais Nokia est accusé d’avoir soustrait certains brevets à cet accord et de les avoir transférés à des chasseurs de brevets. « Apple s’est souvent battu pour limiter les frais de licence, alors que Nokia veut obtenir un maximum de gains de sa propriété intellectuelle », résume Matt Larson, analyste chez Bloomberg Intelligence, cité par le quotidien suisse.
« Heureux de pouvoir dire que nous ouvrons la voie à la mise en œuvre des mesures de court terme du MES [Mécanisme européen de stabilité] destinées à alléger la dette [grecque] »
Dans un tweet publié samedi, Jeroen Dijsselbloem, le président de l’Eurogroupe, a souligné que la Grèce avait levé les doutes sur sa détermination à engager des réformes pour réduire sa dette, ouvrant la voie à un allégement de celle-ci. Les responsables de la zone euro décideront en janvier s’ils appliqueront le léger toilettage des mesures dites « de court terme ». L’Allemagne pourrait s’y opposer. Le 14 décembre, la zone euro avait suspendu, à la demande de Berlin, les mesures d’allégement de la dette grecque qui avaient été accordées à Athènes neuf jours plus tôt, en échange de réformes.
L'éco & moi
Monde du travail. Solidarités intergénérationnelles. Un tiers des Français interrogés dans le cadre d’une enquête Anpere, association indépendante d’assurés, estiment que les liens entre les générations se consolident. Dans une période où les générations du baby-boom arrivent à la retraite, la pyramide des âges se modifie et les seniors sont de plus en plus nombreux. Dans ce contexte, l’Anpere, dont la moitié des 1,3 million d’adhérents a plus de 50 ans, a interrogé les Français sur leurs rapports aux autres générations. La solidarité intergénérationnelle semble être plébiscitée. En effet, 44 % des jeunes pensent que la solidarité intergénérationnelle s’est renforcée, notamment en raison de la situation économique difficile et d’un environnement plus agressif. En outre, 65 % des Français considèrent que ce sont les moins de 25 ans qui ont le plus besoin d’aide. Des échanges intergénérationnels ont lieu dans les associations, selon 59 % des sondés. Pour les moins de 25 ans, 13 % créditent les réseaux sociaux. Enfin, 87 % des plus jeunes annoncent rechercher en priorité un soutien pour entrer dans la vie active, et 47 % des jeunes désirent également un soutien financier régulier.
Etudes & documents
Finance climat : le temps de l’action – sept propositions pour la France et l’Europe. Cette note de Terra Nova a pour objet de montrer comment la France et l’Europe, fortes d’une légitimité sur les questions climatiques en général, et de finance climat en particulier, pourraient jouer un rôle-clé dans la redéfinition d’un cadre financier global pour accompagner la transition vers un monde neutre en carbone.
Le gouvernement néerlandais face au mécontentement. Malgré son rôle dans le redressement économique, la coalition au pouvoir aux Pays-Bas recule dans les sondages. Des questions telles que les politiques de l’Union européenne et l’environnement devraient influencer le vote des électeurs, tout comme l’économie et le marché du travail. Le PVV, parti d’extrême droite, pourrait remporter le plus grand nombre de sièges lors du scrutin législatif du 15 mars 2017. Les autres formations n’étant pas disposées à travailler avec lui, la formation d’une nouvelle coalition s’annonce difficile.
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Source Le Monde.fr 

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