mercredi 28 décembre 2016

Dans la presse étrangères - mercredi 28 décembre 2016

Dans la presse étrangère

Nigeria : Boko Haram ou le pouvoir de la résilience

Sur cette image, créée le 14 août 2016 et extraite d’une vidéo attribuée à Boko Haram, un combattant du mouvement islamiste pose, en un lieu tenu secret, devant un groupe de jeunes filles enlevées à Chibok (nord-est du Nigeria), en avril 2014.
Sur cette image, créée le 14 août 2016 et extraite d’une vidéo attribuée à Boko Haram, un combattant du mouvement islamiste pose, en un lieu tenu secret, devant un groupe de jeunes filles enlevées à Chibok (nord-est du Nigeria), en avril 2014. HO / AFP
  • Le président du Nigeria, Muhammadu Buhari, l’a annoncé il y a peu avec fierté, le verbe haut et solennel : l’armée gouvernementale est parvenue à bouter les militants de Boko Haram hors de « Camp Zéro », leur dernier bastion de la forêt de Sambisa. « Les terroristes sont en fuite et n’ont plus d’endroit où se cacher », s’est-il félicité. BBCCNN
  • Depuis plusieurs semaines, les militaires étaient engagés dans une vaste offensive (opération « Lafiya Dole ») destinée à éradiquer les islamistes de cette zone de l’Etat de Borno (nord-est), qui, à l’époque coloniale, abritait une réserve animalière. Des lycéennes de Chibok, enlevées en avril 2014, et pour certaines toujours retenues en otages, y auraient été détenues dans la plus stricte clandestinité. The Punch
  • Naguère, Boko Haram contrôlait un espace grand comme la Belgique. Aujourd’hui, le mouvement, qui a prêté allégeance à l’autoproclamé Etat islamique (EI) en mars 2015, est certes affaibli. Mais cela ne l’empêche pas de conserver un pouvoir de nuisance, sur lequel il s’appuie d’ailleurs pour continuer à lancer des attaques à Borno, ainsi qu’au Niger et au Tchad, pays frontaliers du Nigeria, observe The Independent.
  • En sept ans d’insurrection armée, les sicaires du mouvement fondé en 2002 par Mohamed Yusuf, partisans de l’instauration d’un califat et farouchement hostiles à l’éducation occidentale, ont tué pas moins de 15 000 personnes et jeté plus de 2 millions d’autres sur les chemins de l’exil, précise le quotidien anglais.
  • Bien qu’il se soit abondamment réjoui du revers infligé à Boko Haram, lequel a aussi été rendu possible grâce à l’aide fournie par certaines puissances étrangères, dont les Etats-Unis et l’Allemagne, le chef de l’Etat a appelé à « ne pas baisser la garde »The Vanguard
  • Pour The Los Angeles Times, la méfiance est d’autant plus de rigueur que la défaite des islamistes a déjà été annoncée à tort à de multiples reprises. Tout en évoquant leur capacité de résilience, le journal américain prédit qu’ils vont intensifier leur recours aux attentats suicides et aux assassinats.
  • Dans une enquête approfondie retraçant la genèse du groupe et sa montée en puissance sanglante, Al-Jazira explique de son côté qu’en dépit de déchirements internes – comme ce fut le cas cet été – il représente toujours une menace pour les villages isolés. Car, pour l’éliminer vraiment, encore faut-il éradiquer l’idéologie qui le sous-tend, fondée sur la fracture sociale entre riches et pauvres. Une gageure ?
OGM et conflits d’intérêts. C’est une statistique pour le moins édifiante. D’après une étude de l’Institut national de la recherche agronomique (INRA), 40 % des travaux menés sur les organismes génétiquement modifiés (OGM) présentent un conflit d’intérêts financier, les scientifiques qui les conduisent étant liés aux groupes industriels du secteur, comme Monsanto ou Syngenta. De quoi jeter une ombre sur les conclusions de leurs recherches. La Tribune de Genève
Les MOOCs, une passion indienne. Les Indiens sont de plus en plus friands des MOOCs (acronyme de Massive Online Open Courses), ces cours en ligne interactifs accessibles à tous, qui sont nés aux Etats-Unis dans les années 2010. Parmi les disciplines les plus prisées cette année : les cours de technologie et l’anglais, deux domaines dont la maîtrise est considérée, dans le pays, comme un atout, et plus précisément un accélérateur de carrière. Quartz
Solitude des dirigeantes asiatiques. Qu’avaient en commun Indira Gandhi en Inde, Sirimavo Bandaranaike au Sri Lanka ou Begum Khaleda Zia au Bangladesh ? Elles étaient toutes veuves et n’avaient pas de compagnon au moment de leur arrivée au pouvoir ni d’ailleurs pendant leur mandat. De fait, en Asie du Sud, la règle – non écrite – veut que les femmes dirigeantes soient seules. La raison ? La sexualité n’est pas considérée comme une marque de force, comme chez les hommes, mais de faiblesse. Al-Jazira
2017, année électorale (d) étonnante ? « Brexit » au Royaume-Uni, rejet du référendum sur l’accord de paix avec les FARC en Colombie, élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis : en 2016, des millions d’électeurs se sont rendus aux urnes, défiant – et parfois de manière éclatante – les prévisions des médias et des sondeurs. L’année 2017 nous réservera-t-elle autant de surprises ?The Atlantic dresse une liste non exhaustive de dix scrutins à surveiller.
Source Le Monde.fr

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