Lundi 26 décembre 2016
LE BILLET
PAR GILLES DEBERNARDI
Donald Trump, snobé par les stars Lorsqu’il s’agit de gagner la Maison Blanche, les gens d’Hollywood ne pèsent guère.
Hillary Clinton, chouchou de la Californie, a ainsi perdu l’élection contre Donald Trump. Lui, faute d’obtenir le soutien des artistes, feint de les ignorer. À commencer par les Rolling Stones qui refusèrent que leur rock rythme sa campagne.
Le présumé « candidat du peuple » se moque a priori de la société du spectacle. Pourtant, à l’heure de préparer sa cérémonie d’investiture, il rêve d’un grand show à l’américaine.
Son prédécesseur avait eu Beyoncé et Aretha Franklin, le nouveau président ne peut pas faire moins. Question d’ego. Le voici donc en quête de superstars pour célébrer l’évènement grandiose.
Mais les étoiles de la musique, à peine polies, ont jusqu’alors décliné l’invitation. Elton John ne viendra pas, ni Céline Dion, ni Justin Timberlake, ni Kiss, ni le ténor italien Andrea Bocelli… Seule une obscure chorale mormone, pour l’instant, accepte d’aller chanter sa gloire au Capitole. Personne d’autre ? Il y a bien le rappeur Kanye West, fan de la première heure, mais ses ennuis psychiatriques le plombent un peu.
Et l’ami Poutine ne saurait lui prêter les Chœurs de l’Armée Rouge, la plupart gisent désormais au fond de la mer Noire.
On dit le milliardaire vexé de voir toutes ces têtes d’affiche le snober aussi sèchement. Bah, sa propre équipe ne manque pas de vedettes !
Tel l’homme d’affaires Carl Paladino, un proche parmi les proches, qui défraie la chronique de décembre.
Ses vœux pour 2017 ?
Que Barack Obama « meurt de la vache folle » et que Michelle soit « relâchée dans la brousse du Zimbabwe ». Avec une clique pareille, à Washington, l’année va démarrer en fanfare.
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