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mercredi 26 octobre 2016

Dans la presse étrangère - mercredi 26 octobre 2016

Dans la presse étrangère

Allemagne : CDU et CSU à l’heure du rapprochement

La chancelière allemande, Angela Merkel, et le ministre-président du Land de Bavière (Sud) et chef de l’Union chrétienne-sociale (CSU), Horst Seehofer, lors d’une conférence de presse à Berlin, le 14 avril.
La chancelière allemande, Angela Merkel, et le ministre-président du Land de Bavière (Sud) et chef de l’Union chrétienne-sociale (CSU), Horst Seehofer, lors d’une conférence de presse à Berlin, le 14 avril. ODD ANDERSEN / AFP
  • Les relations, pour le moins glaciales ces derniers temps, entre l’Union chrétienne-démocrate (CDU, droite) d’Angela Merkel et l’Union chrétienne-sociale (CSU), sa « sœur » bavaroise, en raison de divergences de fond sur la politique migratoire, seraient-elles en train de se réchauffer ? A l’aune de certaines déclarations, une réconciliation semble se dessiner. Die Tagesschau
  • « Au cours des semaines écoulées, nous nous sommes rapprochés sur de nombreux points », a assuré le président de la CSU, Horst Seehofer. Preuve de cette « détente », la formation bavaroise devrait soutenir la chancelière pour un quatrième mandat en septembre 2017, si celle-ci choisit de se représenter. Der SpiegelDie Welt
  • « Angela Merkel est notre candidate. Là-dessus, il n’y a aucun doute », a ainsi déclaré Manfred Weber, numéro deux de la CSU et président du groupe PPE (Parti populaire européen) au Parlement de Strasbourg. Elle n’a toutefois pas été conviée au congrès du parti, qui doit se tenir les 4 et 5 novembre, M. Seehofer redoutant qu’elle y soit accueillie de manière inamicale.
  • Depuis l’été de 2015, lorsque Mme Merkel avait lancé son fameux « Wir schaffen das » (« nous y arriverons ») en référence à la capacité de l’Allemagne à accueillir sur son sol de très nombreux demandeurs d’asile – slogan avec lequel elle a depuis pris ses distances –, l’unité entre CDU et CSU semblait, sinon révolue, du moins sérieusement mise à mal. Merkur.de
  • M. Seehofer lui-même a, à plusieurs reprises et avec intransigeance, exigé qu’un plafond migratoire de 200 000 personnes soit mis en place. L’an dernier, Berlin a ouvert ses portes à plus d’un million de migrants, suscitant des réactions contrastées parmi la population.
  • Reste à savoir quelle place cette question, qui a déjà failli conduire à un schisme irrémédiable, occupera dans les futures tractations. Sera-t-elle négociable ou non, aux yeux de la CSU ? C’est tout l’enjeu des mois à venir. Der Tagesspiegel
  • Pour l’heure, Angela Merkel n’a pas confirmé si elle briguerait ou non sa propre succession. Mais, dans un entretien à la Deutschlandfunk, le conseiller politique Michael Spreng voit mal la chancelière, au pouvoir depuis novembre 2005, mettre un terme à son aventure politique.
Amertume démocrate aux Etats-Unis. « Entre deux démons, mieux vaut choisir celui que vous connaissez », dit le dicton américain. Cela n’empêchera pourtant pas certains démocrates de franchir le Rubicon le 8 novembre, jour de l’élection présidentielle, et de voter pour le « démon qu’ils ne connaissent pas », à savoir le candidat républicain. La Tribune de Genève est allée à la rencontre de ces déçus du « Parti de l’âne » pour comprendre leurs motivations.
Procès Gbagbo : état des lieux. Depuis le mois de janvier, l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo (2000-2011) est jugé devant la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye pour quatre chefs de crimes contre l’humanité : meurtre, viol, autres actes inhumains et persécution lors de la crise postélectorale de 2010-2011. Où en est le procès ? En trois questions, Jeune Afrique fait le point sur l’avancée du dossier.
Recours utile aux réfugiés dans le Sud italien. Plusieurs municipalités sont confrontées au vieillissement et au dépeuplement du sud de l’Italie. Pour tenter de contrer cette tendance, certaines d’entre elles, dont Camini, en Calabre, ont trouvé une solution : mettre en place des programmes d’accueil de demandeurs d’asile afin de redynamiser ces communes. Ce qui leur vaut les foudres de la très xénophobe Ligue du Nord. El Pais
Police religieuse saoudienne mise au pas. Il y a peu encore, les redoutablesmutaween, membres de la Commission de promotion de la vertu et de prévention du vice, écumaient les rues et les centres commerciaux d’Arabie saoudite pour réprimer toute infraction à la charia (la loi islamique). Mais leur brutalité a fini par se retourner contre eux. Aujourd’hui, les autorités veillent et attendent de ces gardes-chiourmes plus de retenue. The Economist
 Source Le Monde.fr 

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